jeudi 11 janvier 2024

ANNEE COMMERCIALE 2023

 

       D’une façon générale, on se souviendra de 2023, comme une année de sécheresse marquée et durable dans notre région, ainsi que par une crise des marchés du vin, résultant essentiellement de la mauvaise réputation générale du Languedoc sur le plan qualitatif, de la décroissance de la consommation, enfin d’une inflation assez marquée, qui peut laminer certains revenus, donc leurs achats. Le Champagne en témoigne. Les marchés exports sont aussi en panne pour bcp de produits (vins aux USA, Chine, cognac).

 

                Hélas, pour être objectif, il conviendrait d’avoir les chiffres d’exploitations similaires, ou plus d’informations. Ces deux points marquent les limites de l’exercice en ce qui nous concerne.

 

                                                        PRINCIPAUX FAITS

 

a)     Ventes directes

Elles se sont élevées à 344.150 €, contre 381.000 € en 2022 ; mais point positif, les ventes bouteilles sont en hausse, ont représenté 57 % du CA, contre 41% l’année précédente, avec

2778 caisses vendues, contre 2011. Il est vrai que l’année dernière, les bouteilles manquaient, mais cette année représente la première année de hausse depuis la baisse continue depuis 2018. Les exportations (71.687 €) ont été correctes,  et les ventes caveau ont légèrement baissé. Le prix moyen de vente de la bouteille est de 5.36 € , et le prix  moyen de vente tout confondu vrac et bouteilles ressort à 222 €, contre 189 € en 2022.  Conséquence que nous avons limité les volumes vrac vendus, et rien porté à la distillation. Soit au total 1536 hl vendus, contre 2056 hl en 2022.

        

b)    Parallèlement, la récolte 2023 fut de 1031 hl, contre 2294 hl l’année précédente. Les stocks au 31.12. sont de 2600 hl contre 3089 précédemment, chiffre inférieur à la moyenne des années précédentes.

 

c)    Il est encore trop tôt pour chiffrer le produit d’exploitation, car d’une part, j’attends des précisions sur les indemnités d’assurance, très inférieures à mes attentes, enfin les paiements soit CEE soit Etat sont en retard cette année (primes de plantation, de palissage, etc).

 

d)    Nos investissements ont été « moyens » c’est-à-dire renouvellement du vignoble pour 2.50 ha. Par contre, nous avons décidé d’arracher sur 2024 8.50 ha de vieilles vignes aux rendements insuffisants.

 

e)    La trésorerie est restée  inchangée, avec 70.000 € à recevoir. L’endettement a légèrement baissé, avec 183.589 € de dettes contre 198.537 € l’année précédente.

 

g)    Sur ces bases, et compte tenu qu un client vrac important  n’achete plus, en raison sans doute de ses difficultés sur le marché chinois, la direction à suivre est relativement claire 

-       Poursuite des efforts et du développement bouteilles, notamment pour le caveau qui a bcp souffert du harcèlement administratif incompréhensible (signalétique)

-       Contrôle des dépenses d’exploitation.

-       Alimentation en eau. Le 11 Octobre un gisement important a été trouvé en bord de domaine. Il convient maintenant de lui faire alimenter notre réseau ancien à sec, et d’envisager d’irriguer des parcelles de la plaine. C est un investissement conséquent, évalué a 30.000 € pour le moins. 9000 € ont déjà été réglés pour le forage. Toutes ces sommes donnent le vertige !!