vendredi 16 août 2019

Fin du sejour estival 2019

Séjour de 20 jours, intense, intensif, fatigant. mais utile. Chaque fois, les conditions sont différentes, les urgences aussi. et les enseignements toujours étonnants.

Bien sûr, au départ, mon objectif était de voir les vignes. Je les trouve en retard, et bien sûr, un pays sec, mais vertes malgré le manque d'eau, le vent, et la chaleur. Bien sûr certaines sont maigres, mais ce qui frappe surtout c'est que tout est en retard, sauf peut être le muscat que je n'ai pas goûté.

Mon inquiétude initiale porte sur les marchés. Ils semblent tous stoppés. La raison ? difficile à dire..frilosité chinoise, concurrence, la GD qui vend moins ? la réalité est là. Pourtant, au fil du temps et du séjour, je verrai que des opérateurs se développent bien.

Mon intention était de ramasser les éléments pour faire un nouveau site web. Pas eu le temps. J'ai été "bouffé" par le courant, la MSA, les gîtes, les quelques visites dont une à M. REVERDY. Mais je n'ai pu monter au Trillol, ni rencontrer M. AYROLLES; ai été accaparé par des problèmes d'alimentation électrique puis internet, maintenant résolus

Sur quoi ai je avancé ? une carte grise, chose dérisoire, sur la compréhension des gîtes, sur la nécessité de revoir la gamme, de réfléchir au futur. et j'ai appris pas mal de choses sur le coin, et fait connaissance avec le nouveau banquier.

Ai aussi rencontré des nouveaux clients extrêmement intéressants, M. Weiss, etc, des gens ou murs ou jeunes, s'intéressant aux vins.

Ah si, j'ai traité un palmier atteint de charancon de facon biologique, et ai observé une semaine apres que le charancon avait laissé ses coquilles, autour, que les oiseaux revenus ont dû manger ! vu aussi pour la première fois depuis bien longtemps un écureuil.

Deux choses n'ont pas manqué de me frapper : un camion, se déportant sur la gauche, a vive allure, a failli me tuer dans les gorges de Portel, et un sanglier assez gros est par chance resté sans traverser sur la route principale ! les routes du coin deviennent plus que dangereuses !

ai enfin senti de façon vive que chaque domaine avait plusieurs options. imaginer aujourd'hui tout vendre en bouteilles dans une appellation comme la nôtre est illusoire, c'est trop tard, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, et des moyens existent. Il faut surtout avoir en tête deux obectifs forts ! faire de (tres) bons vins, et vouloir la rentabilité, ceci gouvernant la taille et les investissements.

suis je satisfait du travail accompli ? non, non il reste encore beaucoup à faire, même si j'ai porté ma part, sinon ma croix !

Un peu curieusement, est ce un clin d'oeil du Ciel, qui en fait pas mal ces temps ci, j'ai trouvé des tas de choses sur mes prédécesseurs à Mattes, dont le couple célébre d'Anne Josephine de Sabran, et son époux longtemps ignoré, Francois Adhémar du Monteil. Il se pourrait qu'un jour je me mette à plus de recherches sur eux. Sur fond d'émeutes à Hong Kong, au Cachemire, et des tromperies habituelles, qui finissent par agacer les marchés.





















Hélas, sans parler de Michel Guerard, je n'allais même pas aux Halles de Narbonne, ou chez Emmaus, mes escapades habituelles, ni même à la mer, et le souvenir le plus marquant restera
 l'agneau de l'atelier de Treilles.


jeudi 1 août 2019

IL VAUT MIEUX EN RIRE QUE D EN PLEURER....................

"Je me presse de rire de tout de peur d être obligé d en pleurer" 
                                                                                                     Beaumarchais, le barbier de Séville


La semaine dernière, je crois, j'entendais à la radio M. DELEVOYE parler de la réforme des retraites, et j'appris qu'à la libération, les paysans n'avaient pas pu voulu se fondre dans le régime général, par peur d'être mangés ou exploités par les salariés, à l'époque peu nombreux.

Depuis, 70 ans plus tard, les salariés ont été multipliés par 20, les agriculteurs sont passés de 13 millions à moins d'un million, et on sait ce que sont les retraites agricoles.

Justement en 2004, quand la possibilité fut offerte, je décidais de cotiser volontairement pour une retraite complémentaire agricole, comme conjoint collaborateur d'une exploitante ! est ce la décision la plus stupide que je pris ? peut être

15 ans plus tard, je touche 70 € par mois, et surtout le régime général pour cette raison m'enlève 300 €. c'est pour combattre cette absurdité que je me bats depuis 2014 pour des explications, des rectifications de carriere, dans des combats dignes de Don Quichotte !

Toujours est il, qu'en procès avec l'Assurance Vieillesse, celle ci a concédé que peut être l'erreur venait de la MSA DU GRAND SUD, et ceci m'a encourage à de nouvelles démarches.

Hélas, hélas, hélas, j'avais exploré toutes les joies de l'intranet de la MSA (message limité dans son champ bien précis, et son contenu, 268 lettres), quand je me rendis fin mai à la MSA ILE DE FRANCE. Là, on m'expliqua doucement et sagement, primo, que chaque MSA régionale avait ses règles, qui pouvaient différer, que mon décompte était problablement faux, que l'Ile de France ne pouvait rien, mais que le Grand Sud peut être...

Bref, profitant  d'un séjour au domaine, je pris RV trois semaines a l'avance par telephone avec Narbonne !! je pensais tomber, non pas de haut, mais sur un interlocuteur compétent et capable soit de m'orienter , et de m'adresser à la bonne personne, soit de me renseigner directement. Monsieur, je ne suis ni juriste, ni au courant. Le service des retraites est à Nîmes ! auriez vous alors le nom d'une personne, que je pourrais aller voir ? non, non nous n'avons pas de rapport...

bref, après bien des hésitations, il me conseilla - dans ses bureaux - de rédiger ma question sur l'intranet MSA GRAND SUD, comme j'aurais pu le faire de n'importe ou et sans plus d'aide !!

le deuxième épisode comique est hier soir, alors que les journaux viticoles parlent de l'oenotourisme comme de l'Ouest américain, en 1850, la fièvre de l'Or. enfourchons le cheval ! Madame même me sortit qu'il faudrait créer une salle de mariage ici, et moi même de temps en temps , et depuis longtemps, aimerais un restaurant pendant la saison d'été, simple et bon....

J'avais même organisé je crois en 1993 un jour du Vin, repas, visites, dégustation, dont le déficit alors se monta à 10.000 f, soit 2.000 €, et je crois que ce jour là, je lavais plus de 300 assiettes, mon record.

bref, hier vers 19H31, les informations régionales commencant, je vois entrer dans la cour une voiture décapotable, semi luxe, dont le bellâtre chauffeur semble attendre un voiturier. Je n'y vais pas, Mme plus disposée, et court, renseigne, ouvre le caveau, fait déguster, plus de 9 vins au total, et autant de verres, parle, questionne. De temps en temps, je passe mon nez. Ces deux huluberlus exotiques partiront - sans un mot d'excuse - à 20H05, et 5 bouteilles pour 36 € ! sans commentaire pour le salaire horaire du caviste.

Bref, je vais essayer pour attirer les mouches - cela marche à Valensole - de replanter un grand champ de lavande - il y en a eu jadis - pour attirer les chinoises !! a moins que je ne demande à JP Gaultier de faire un show parisien.