Non, non, la pluie n'est pas encore tombée sur Mattes. Oui, le froid est venu. La Provence a été couverte de neige, et nous, fermés pendant 5 jours au salon des Caves Particulières nous n'avons pas vu la lumière du jour (10 h 20 H) !
Qu'en retenir ? y a t'il un effet Macron ? la fameuse confiance...j'aurais tendance à le penser, après mon coiffeur ! Lundi soir, faisant le tour des retours domaines des vins expédiés, je n'ai vu que 3 pallettes et demi, sur sans doute au moins 400 à l'origine. Tout le monde s'avouait satisfait, et je je le serais presque, au moins qq instants.
Pour l'être il faudrait que je sois comme ce vigneron de Champagne, qui vent à prix relativement élevé, disons au moins 25 € la bouteille en moyenne, et qui a vendu la modeste quantité de 20 pallettes, doit 12.000 bouteilles, soit un camon entier !!! ventes estimées : 300.000 €.
Malgré cela, nuance, et donc la TVA versée a l Etat par ce seul producteur, soit 50.000 € - et nous étions 983 producteurs - aucun reprénsentant de l'Etat ne se montra, ni Macron, ni Hidalgo, ni le moindre ministre de l'Agriculture !!! pourtant tous auraient senti l'atmosphere joyeuse et avide de beaucoup des visiteurs !!
mais nos ministres savent ils humer l'air du jour ? au moins un a t'il trouvé comme moi les chaines publiques la honte de la République. Jamais, a l'exception des journaux tv et de quelques émissions, nous n'étions tombés si bas !!! Dire qu'on critiquait le général (il n'y a qu'une chaine, au plus deux) pour sa TV !!! là, il n'y a qu'ARTE, sans doute par sa ceinture allemande, qui ne tient la route !!
Il y a loin, me direz vous, de la tv aux vins !! pas tant que ca !! En consommatrices ignorantes et avides, les jeunes pintades boivent sans rien analyser, juste pour l'ivresse, qu'importe le flacon, un peu le feuilleton américain, quoi.
Meilleur, les gens ouverts, qui goutent et sont satisfaits de la valeur qualité prix, je nommerai là qq etrangers, des quebecois, des suedos.
Enfin, les gens qui sont exigeants, goutent, repèrent, selectionnent, et achetent , l'exemple étant M. KRAUTH, un de nos clients. très sélectif. et le vin recommandé par lui, château de Valmer , en vouvray effervescent, est un modèle du genre, inconnu et très bon.
Mais un homme attentif ne peut pas à la voir cette ivresse de consommations - il s'est vendu probablement plus de 1.000.000 bouteilles sur ce salon - et comment dire, la fracture sociale . Dans les stations du metro, sur le chemin, des clochards dorment. Et le salon montrent j'allais dire pour simplifier "l'electorat fillon" c'est à dire que les classes basses moyennes en semblent exclues, ou ne pas venir.
Ceci m'est confirmé par le fait que les vins sont relativement chers, même des appellations modestes, et banales. Mattes est sans doute le meilleur rapport prix et qualité du salon. On voit des pouilly fuissé, semblables à de l'eau citronnée, de la limonade donc, à 16 € la bouteille. Des vins bien, mais pas extraordinaires, de nos voisins à 25 € la bouteille.
Pour finir de me tuer, on m'a dit que le beaujolais nouveau était à 10 € le verre à la Defense le fameux jour !!
O liberté, que de crimes on accomplit en ton Nom !! mais je ne doute pas que pour les vins, comme pour la TV, le jour de vérité ne sonne un jour. nos baisses sur les marchés export en sont l'indice, et nul doute que les consommateurs français ne se lassent des gigondas à 30 €.
Blog d'un vigneron néophyte !! chroniques d'une époque, à la fois mémoires "extérieures" et bloc bouteilles.
mardi 5 décembre 2017
mercredi 8 novembre 2017
8 novembre 2017 - LES PREMIERS RESULTATS.
Enfin, les chiffres sont tombés. Récolte 2017, 2400 hl, contre 2576 hl en 2016, et 3044 en 2015, dernière année qu'on peut considérer comme normale, tant pluviométrie que chaleur. Et encore, cette baisse est cachée par le fait que de nouvelles plantations, dans la plaine, montent en puissance. Tout ceci n'est pas encourageant, le gel après la sècheresse ! qu'attendre de 2018 ?
La baisse est encore plus grande pour l'AOC, Que seront les prix ? sans doute les négociants vont faire un arrangement entre eux et les grosses caves coop. a la fois metteurs en marché et négociants. Nous verrons. mais au total, pour Mattes, ce sont 1000 hl perdus en deux ans. Ce seront autant de moins investis dans l'avenir, ou empruntés aux banques, puisque le domaine ne donne pas d'argent à ses exploitants.
Donc environ 150.000 €, presque le montant des investissements faits sur cette même période. Il va falloir redoubler d'efforts pour tenir le rythme...
Mattes a la chance, si l'on peut dire, d'avoir une structure légère, et que les exploitants y laissent l'argent quand ils n'en mettent plus. Mais parfois, je vois les bilans de structures identiques en surface, faisant souvent plus de CA, mais perdant des sommes énormes ! comment tiendront ils ? il faut un minimum de vignerons sur une surface donnée, une région, pour qu'elle apparaisse comme viticole. Maintenant, quand je vais à Narbonne, combien de jacheres je vois !! là où il y avait jadis des vignes..des trous partout. Sauf en Provence, qui se remplit, se densifie, et multiplie les domaines.
samedi 30 septembre 2017
FIN DES VENDANGES 2017
Elles ont été terminées hier, par le cabernet sauvignon, comme il se doit. Que peut on dire à ce jour ?
Le millésime 2017 aura été marqué par deux choses : un gel sévère qui a affecté, même à Mattes, les cépages précoces. Environ 8 ha de syrah ont été touchés, dont 4 totalement. Le deuxième point est une sécheresse sans exemple de fin avril à ce jour !!! par chance, les réserves profondes aquifères étaient là.
A cause du gel, la baisse de volume est d'environ 300 hl sur les seules syrahs. . L'impact de la sécheresse est plus délicat à observer, car 2016 fut déjà une année sèche. mais on peut regarder ce que donnait il y a quelques années un ensemble de parcelles assez anciennes. par exemple le grenache. ou des parcelles individuelles, comme le chardonnay, le viognier, etc.
On peut estimer a 15 % la perte dûe à la seule secheresse. Curieusement des parcelles n'ont rien donné, type muscat, d'autres légèrement plus, le chardonnay, d'autres beaucoup moins : viognier, avec une production divisée par trois.
Il a manque les pluies habituelles de l'été, comme en Provence. Alors que le Bordelais, le Val de Loire, la Bourgogne, voyaient passer des pluies frequentes.
Les températures ont été aussi en dents de scie, avec des épisodes très chauds (37°C le 22 juin), et d'autres très frais, notamment au moment des vendanges.
Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives de cette récolte, notamment sur l'adaptation de chaque cépage à notre domaine, mais elles seront nécessaires.
Point intéressant : à mon avis, les parfums de la cave, en fermentation, ont été les meilleurs et les plus intenses de ces dernières années.
dimanche 10 septembre 2017
METEO, AVENIR, VENDANGES
Aussi loin que je me souvienne, c'est à partir de 2001 que la météo a vraiment changé à Mattes notamment, et ailleurs. Oui, le vigneron suit bien sûr, surtout quand il est loin, le temps qu'il fait, qu'il a fait, qu'il va faire, et sur une longue période.
De 1985 à 2000, je ne me souviens pas d'année très particulière, au moins pour le printemps et l'été. POur ce qui est des vendanges, les automnes étaient en général beaux, avec le fameux orage du 15 aout. Je me souviens par exemple de septembre 1996, qui fut magnifique !! peut être parce que le Pape visitait la France :) . Au contraire, les vendanges 1997 furent marquées par un crachin mouillant, dès début septembre. et plus tard, des inondations. Inondations mais post vendanges en 1999, très importantes.
2000 marqua le début des étés chauds et secs, notamment 2001, 2003, et surtout, ce qui est plus frappant, de brusques sauts de température ou des refroidissements, ou en toute saison. 2015 par exemple fut un été pluvieux, et les vacanciers ont dû souffrir. 2016 et 2017 connurent des étés très secs, une seule pluie a Mattes le 14 août, triste résidu des orages d'antan. Et surtout la température peut varier très vite. Je me souviens des 38° atteints trois jours de suite vers le 22 juin. Et que dire d'aujourd'hui, des 16°C à 11 h, alors qu'il y a moins de dix jours, il faisait 30°C.
La vigne est une plante de secheresse, elle est née en Turquie. Mais elle aime un temps régulier, sans grosses variations. Cette année, pour la première fois, Mattes malgré sa position près de la mer, privilégiée, a connu un gel important sur une surface étendue. Je me souvenais d'un seul gel, limité. Bref, ma question est : alors que la vigne avait trouvé une localisation optimale dans le Languedoc depuis les romains, est ce que ce principe est à remettre en cause ?
Il est difficile de délocaliser un vignoble, c'est même impossible. Mais mes observations m'inquiètent. Dans le Var, par exemple, le temps a lui aussi changé au fil des années. Le vent était jadis absent, les températures maximales de toute la france entre le 14 juillet et le 15 aout, là aussi des orages d'été marquaient la saison, qui se terminait le 29 aout par quelques jours de fort mistral, et l'automne s'installait plus frais.
Depuis quelques années, ce scénario n'est plus le même. Paris a plusieurs reprises fut bien chaud que le Var, et même le Cotentin que Nice. Mais aucune pluie, et un vent quasi permanent, changeant deux fois par jour. La température a été régulière en été, sans excès marqué, sauf fin aout. et depuis elle a chuté brusquement.
Dans ce département, beaucoup de vignes sont irriguées. Mais je me demande si c'est un investissement judicieux, car cet été, ce sont les vignes irriguées, aux racines moins profondes, qui ont semblé souffrir le plus par leur feuillage. Mais pour l'instant, aucun chiffre ne vient pour conforter ces impressions.
Bordeaux semble, de loin, avoir connu tout ensemble ces épisodes de froid, de chaud, de chaleur, de pluie.
Mais ou sont les neiges d'Antan ?
dimanche 3 septembre 2017
VENDANGES CODE DU TRAVAIL
Dimanche calme, le mistral est tombé, le ciel est lumineux. Les vendanges ont été semi décevantes pour les blancs, nulles pour le muscat, divisées par trois pour le viognier !! mais il est encore trop tôt pour se faire une idée générale.
C'est le Code du Travail, qui aura épuisé ma patience cette semaine. Excès des uns, cris des autres !! C'est vrai qu'il faut simplifier autant qu'il est possible ce monument, ce millefeuille indisgeste. Cela certes ne doit pas conduire à un écrasement des faibles par les forts, mais au soir d'une vie de travail, ou j'ai été à la fois salarié et patron, qu'en dire ? uniquement sur le plan pratique.
Patron, je n'ai eu qu'une fois à licencier un individu, d'ailleurs capable professionnellement, mais caractériel au possible. L'animosité entre le chef d'équipe et lui avait rendu le climat impossible, j'allais dire pour des bêtises, c'est à dire un sécateur !! qui de l'ouvrier ou du patron devait fournir le sécateur que parfois on utilise. Le régisseur soutenait que chacun doit avoir son sécateur, lui le refusait.
Je tentais longuement de calmer les choses, allant même jusqu'a avancer l'argent d'une voiture qui allait être saisie. Mais les choses empirèrent, le salarié se mit en arrêt maladie, a son retour, la médecine du travail, pourtant obligatoire, ne voulut pas se prononcer sur le type de travail qu'il pouvait ou non assurer, et au bout de quelque temps, je dus prononcer le licenciement. Malheureusement, il saisit les prudhommes, et avec un bon avocat, me fit condamner à l'époque à des dommages devant la cour de Montpellier, dont j'appris plus qu'elle etait systématiquement favorable aux salariés. 90.000 FF à payer. Mais quelques mois plus tard, cette personne eut un accident mortel.
Mais je dois reconnaitre que ce litige empoisonna ma vie pendant deux ans, malgré ma bonne volonté initiale et pour une chose absurde. et je mesurais le poids des avocats de tout poil.
Comme salarié, au bout de 30 ans, alors que mes ventes atteignaient 5.000.000 € et les profits nets plus d'un 1.000.000, et faisaient marcher la boutique Europe, je fus licencié en 2008 pour des raisons obscures, qui tenaient sans doute à la jalousie de certains incapables, mais bien placés, et à ma volonté d'indépendance que j'entendais préserver. Nul licenciement après des années d'harcelement ne m'a pas paru aussi absurde et inutile, car j'aurais été prêt à négocier tranquillement. Il n'en fut rien. Je savais qu'au contraire de Montpellier, aller devant les prudhommes de Paris n'aurait servi à rien, car l'avocat - a noter qu'ils travaillent à 95 % pour les entreprises et très peu pour les salariés - m'avait dissuadé de demander plus de 50.000 €, ce qui me paraissait négligeable compte tenu du dommage à cet age.
Mais je connaissais mes atouts. La partie japonaise, venue spécialement deux fois du Japon, n'offrit rien. ne formulait pas, n'avancait pas. Leur avocat, un célébre cabinet d'audit, un des big five, ne formulait rien de plus. Rien n'avancait. Arriva la veille de mon dernier jour.. Mon avocat devenait pessimiste. Tout le monde était absent d'Europe. Personne n'était joignable. J'avais 3 bombes atomiques. J'en lâchais une, par mail à 10 H, que compte tenu du décalage horaire , le Japon ne pouvait pas "traiter" le même jour. Mais à 17 H, mon avocat m'appela : j'obtenais une capitulation sans condition, allant au delà de mes espérances initiales, et bien au delà de ce qu'entrevoyait mon avocat, qui ne fit pas grand chose, sinon de s'entremettre, et toucha pourtant 14.700 € d'honoraires.
Ces deux histoires me font dire que la matière est électrique, parce que les gens ou interlocuteurs sont de mauvaise foi et que les procédures sont hasardeuses, très hasardeuses. Le droit ne pouvait pas grand chose pour moi. Mais un an fut perdu en discussions inutiles. Je ne connais pas le détail des sommes payées par l'autre partie en charges, voyages, pertes de clientèle, avocats, mais ca depasse sans doute 1.200.000 €. Bref il eut été plus convenable, et rationnel de me laisser filer jusqu'a la retraite !! mais tout est affaire d'humeur dans ces histoires, et d'amour propre.
Je me dois de raconter une anedocte qui me fit longtemps rire. Le jour ou HITACHI me fit part de ses volontés lointaines, je rencontrais pres de moi LASPALLES. Presque un an plus tard, allant chercher le cheque, et quittant la maison, il repassa, tel un démon souriant de l'histoire.
C'est le Code du Travail, qui aura épuisé ma patience cette semaine. Excès des uns, cris des autres !! C'est vrai qu'il faut simplifier autant qu'il est possible ce monument, ce millefeuille indisgeste. Cela certes ne doit pas conduire à un écrasement des faibles par les forts, mais au soir d'une vie de travail, ou j'ai été à la fois salarié et patron, qu'en dire ? uniquement sur le plan pratique.
Patron, je n'ai eu qu'une fois à licencier un individu, d'ailleurs capable professionnellement, mais caractériel au possible. L'animosité entre le chef d'équipe et lui avait rendu le climat impossible, j'allais dire pour des bêtises, c'est à dire un sécateur !! qui de l'ouvrier ou du patron devait fournir le sécateur que parfois on utilise. Le régisseur soutenait que chacun doit avoir son sécateur, lui le refusait.
Je tentais longuement de calmer les choses, allant même jusqu'a avancer l'argent d'une voiture qui allait être saisie. Mais les choses empirèrent, le salarié se mit en arrêt maladie, a son retour, la médecine du travail, pourtant obligatoire, ne voulut pas se prononcer sur le type de travail qu'il pouvait ou non assurer, et au bout de quelque temps, je dus prononcer le licenciement. Malheureusement, il saisit les prudhommes, et avec un bon avocat, me fit condamner à l'époque à des dommages devant la cour de Montpellier, dont j'appris plus qu'elle etait systématiquement favorable aux salariés. 90.000 FF à payer. Mais quelques mois plus tard, cette personne eut un accident mortel.
Mais je dois reconnaitre que ce litige empoisonna ma vie pendant deux ans, malgré ma bonne volonté initiale et pour une chose absurde. et je mesurais le poids des avocats de tout poil.
Comme salarié, au bout de 30 ans, alors que mes ventes atteignaient 5.000.000 € et les profits nets plus d'un 1.000.000, et faisaient marcher la boutique Europe, je fus licencié en 2008 pour des raisons obscures, qui tenaient sans doute à la jalousie de certains incapables, mais bien placés, et à ma volonté d'indépendance que j'entendais préserver. Nul licenciement après des années d'harcelement ne m'a pas paru aussi absurde et inutile, car j'aurais été prêt à négocier tranquillement. Il n'en fut rien. Je savais qu'au contraire de Montpellier, aller devant les prudhommes de Paris n'aurait servi à rien, car l'avocat - a noter qu'ils travaillent à 95 % pour les entreprises et très peu pour les salariés - m'avait dissuadé de demander plus de 50.000 €, ce qui me paraissait négligeable compte tenu du dommage à cet age.
Mais je connaissais mes atouts. La partie japonaise, venue spécialement deux fois du Japon, n'offrit rien. ne formulait pas, n'avancait pas. Leur avocat, un célébre cabinet d'audit, un des big five, ne formulait rien de plus. Rien n'avancait. Arriva la veille de mon dernier jour.. Mon avocat devenait pessimiste. Tout le monde était absent d'Europe. Personne n'était joignable. J'avais 3 bombes atomiques. J'en lâchais une, par mail à 10 H, que compte tenu du décalage horaire , le Japon ne pouvait pas "traiter" le même jour. Mais à 17 H, mon avocat m'appela : j'obtenais une capitulation sans condition, allant au delà de mes espérances initiales, et bien au delà de ce qu'entrevoyait mon avocat, qui ne fit pas grand chose, sinon de s'entremettre, et toucha pourtant 14.700 € d'honoraires.
Ces deux histoires me font dire que la matière est électrique, parce que les gens ou interlocuteurs sont de mauvaise foi et que les procédures sont hasardeuses, très hasardeuses. Le droit ne pouvait pas grand chose pour moi. Mais un an fut perdu en discussions inutiles. Je ne connais pas le détail des sommes payées par l'autre partie en charges, voyages, pertes de clientèle, avocats, mais ca depasse sans doute 1.200.000 €. Bref il eut été plus convenable, et rationnel de me laisser filer jusqu'a la retraite !! mais tout est affaire d'humeur dans ces histoires, et d'amour propre.
Je me dois de raconter une anedocte qui me fit longtemps rire. Le jour ou HITACHI me fit part de ses volontés lointaines, je rencontrais pres de moi LASPALLES. Presque un an plus tard, allant chercher le cheque, et quittant la maison, il repassa, tel un démon souriant de l'histoire.
lundi 7 août 2017
LECONS DE L ETE - 6 aout.
Voici quelque temps que je ne suis revenu ici. Une sorte d'autre vie ? mais être de nouveau dans la vieille maison, "qui seule sait me parler des morts" m'a fait replonger dans cet univers. Visité lundi un splendide domaine, AUSSIERES, du groupe Eric de ROTHSCHILD, a quelques encablures de Narbonne. Je l'avais visité peu apres son rachat, il y a une quinzaine d'années. Ce n'était qu'un village en ruines, avec une immensite de vignes replantées. Maintenant, c'est un village entier restauré, une cave qui m'apparaît parfaite, moderne, impressionnante de par sa taille et sa propreté. Les vignes - 182 ha quand même - sont bien tenues, même si qualitativement le sol ne me paraît pas être le meilleur, trop argileux a mon goût. 37 personnes ici oeuvrent à temps complet. Plus tard, je regarderai les comptes, ils sont assez bons, malgré sans doute des amortissements considérables. L'expansion est là, + 15% par an. Bravo, Messieurs.
Malgré tout, et sans atteindre ce niveau technique, Mattes a suivi son chemin et à l'échelle, les chiffres ne sont pas loins. Certes, nous n'avons pas le statut de négociant, avec 7000 hl vendus en plus de la production, mais les autres données sont "convenables". Il faudra que je calcule l'équivalent personnes de Mattes, assez accessible par le volume salaires divisé par cout moyen.
Mardi matin, a commencé le "grand nettoyage" du bureau, qui, inoccupé, sert tantôt de poubelles à beaucoup, et de réservoir d'archives. La poubelle prend du temps par le tri et la course à la déchetterie, impressionnante pour un petit pays. Les archives nécessitent plus de soin, en raison des vieux documents. Je ne les avais jamais parcourues, sauf quelques papiers. On pourrait sans doute reconstituer la comptatilibé année apres année depuis 1914. Les documents anciens sont plus courts, moins complexes, et pourtant aussi clairs. Les années 1938-1946, donc de guerre, que je vais analyser tiennent en un seul cahier.
Je retrouve aussi les chiffres des années 1984-1985, qu'a l'époque, comme pièce rapportée, on ne m'avait pas communiqués. Oui, triste situation........et le retablissement prit quasiment 25 ans.
Cela me fait revenir au soldat Macron, de l'éditorial précédent; Bientôt 3 mois, les 100 jours. Personnellement, je ne me sens ni hostile ni en etat de grace, j'observe, et j'attends.......Peu de décisions rééllement efficaces ont été prises, ou sont gages d'avenir. Le discours du Premier Ministre, le 2 juillet je crois, était plein de bonnes intentions, mais sur le plan pratique, qu'en sort il ? Pas la baisse de 5 € des APL. Ah si, j'ai aussi entendu parler de la suppresion du RSI, je demanderais volontiers celle de la MSA.
La moralisation de la vie publique ??? on s'apercoit que les moeurs Fillon étaient largement répandues, que le Modem, héritier des MRP virginaux et habiles a jouer les religieuses effarouchées, ont aussi pioché dans la caisse, sans trop de scrupules, comme des enfants de choeur buvant le vin de messe...sans compter tous les enfants de ministres....
Il ne me viendrait pas à l'idée de salarier ma fille au domaine, ni de ne pas payer mon vin, malgré pourtant l'argent que j'ai mis ici, sans reçu ! aussi, ces moeurs me paraissent être bien loin d'une loi.
Plus optimiste me rendent les visites au caveau. La clientèle a évolué en dix ans, il y faudrait un sociologue !! plus tellement de gens locaux, sans doute touchés par la crise, et la concurrence des grandes surfaces qui se multiplient. Sigean, il y a 35 ans, n'avait aucun grand commerce. Mais avait un sinon deux bouchers artisanaux. Maintenant, il y a INTERMARCHE, CARREFOUR MARKET, LIDL, et bientôt un LECLERC DRIVE.
Pour le caveau, oui, dans ce coin perdu des Corbières, j'ai vu passer cette semaine, un jeune américain de SF, tres connaisseur, une chinoise de HK, beaucoup de Hollandais cette semaine, deux jeunes toulousains, qui ont aimé le chardonnay, etc, et hier soir, sans que je l'ai eu l'occasion de savoir plus de détails, une Suisse de Lausanne, qui cherchait du Chevreuse, qu'on lui avait recommandé....Miracle du 6 août, alors qu'il avait plu 17 mm dans la nuit, elle me demande si j'ai du chevreuse 2001. Oui, Madame ! Et elle en prend 6 à 25 €. Plus étonnamment encore, j'ai vu arriver impromptus deux chinois parlant mal anglais, et qui se croyaient sur la réserve africaine de Sigean !!
Non, non je n'étais pas le tigre en service.
Oui, très riche enseignement que de suivre le caveau pendant cet été. Je me souviens aussi d'un autre couple, paraissant étudiants, dans une petite Fiat 600, semblant chercher....Renseignements pris, ils arpentent la région pour trouver de bons vins, ont pris pour 330 € en apppréciant particulièrement le cabernet sauvignon, et allaient déjeuner à Fontjoncouse, le 3 étoiles local, pour la seconde fois...........
Oui, a tous ces visages qui parlent, on sent le monde changer, mais convient il de le suivre ? les prix des vins restent modestes ici, à st tropez ou meme ailleurs, ils seraient vendus deux à trois fois plus cher. Quelle folie serait la mienne ? Je vois de lire dans un journal professionnel sérieux qu'un de mes voisins, bien connu pour savoir compter - au moins la génération précédente - vient de dépenser 300.000 € dans l'aménagement de son caveau, un véritable appartement. Est ce vraiment la tendance ? pourtant, autant la suédoise que la chinoise ont admire, et photographié, mon caveau modeste et ancien, dont l'aménagement n'a pas coûté 6.000 € je pense. S'il était plus grand, certes, on pourrait y mettre des oeuvres d'art qui dorment rangées...........
A bientot, sans doute pour un tour des vignes.
dimanche 14 mai 2017
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT MACRON !!
Ce n'est pas qu'une boutade. Il est sans doute la dernière chance d'un système usé jusqu'a à la corde, politiciens héréditaires, piochant dans la caisse, ou les caisses, France endettée, illetrée de plus en plus - hier j'ai reçu un mail de 5 lignes, avec 17 fautes, qu'il fallait lire en phonétique - au chômage, et surtout déboussolée.
Cela m'a fait réaliser que le point n'était pas la controverse entre progressistes et conservateurs, entre Gauche et Droite, car il y a des points mêlés en chacun de nous, si on examine bien. Par exemple, le mariage version moderne, avec 70 % de divorces, constitue t'il vraiment un progres ? est ce que finir sa vie a l'hopital, loin de sa famille, de sa maison, constitue t'il un progres ?
Melenchon, défendant le code du travail version ante Khomeiri, est il un progressiste ou un conservateur ? sans doute le code du travail ancien est il très protecteur, et c'est bien, pour les salariés, dans la plupart des articles. Mais est il applicable ? est ce que le licenciement est de convenance personnelle ? est ce que cela facilite les embauches ? inversement le stage généralisé - je vois une boite de 34 salariés, ou il y n'y a que 4 CDI - n'est il pas un abus ?
De même, peut on penser raisonnablement que le libéralisme, même version française, constitue t'il une solution à tout ? Imagine t'on la concurrence généralisée (nos appellations contre les vins espagnols) être la solution optimale ? le champagne contre le prosecco ?
Bref, la ligne est tenue, et s'affirmer ou de Gauche (notre ex gouvernement a t'il accueilli autant de réfugiés que l'Allemagne conservatrice ?) ou de Droite, est un exercice risqué . il y a des impératifs auxquels nul n'échappe.
Il en est de même du Progres, et des choses qu'il faut préserver, voire conserver. La cuisine actuelle, la nourriture, les aliments sont ils en progres ? ou la merde s'est elle généralisée, et même dans des restaurants renommés ? la vérité est sans doute plus complexe. Et l'Ecole ? et l'Etat ?
Il en est de même en viticulture, est ce qu'un vigneron traditionnel serait il meilleur ? j'ai été étonné il y a quelques années de voir dans des vieux livres que les "recettes" des bons vins sont connues depuis longtemps : choix des parcelles, les côteaux, l'exposition, la maturité, etc , l'élevage, tout était dit. Est ce que c'est suivi ? tous les vins sont ils de valeur. Je persiste à dire et penser que les Bourgognes de mon enfance, années 60, étaient bien meilleurs et moins chers.
Cela m'a fait réaliser que le point n'était pas la controverse entre progressistes et conservateurs, entre Gauche et Droite, car il y a des points mêlés en chacun de nous, si on examine bien. Par exemple, le mariage version moderne, avec 70 % de divorces, constitue t'il vraiment un progres ? est ce que finir sa vie a l'hopital, loin de sa famille, de sa maison, constitue t'il un progres ?
Melenchon, défendant le code du travail version ante Khomeiri, est il un progressiste ou un conservateur ? sans doute le code du travail ancien est il très protecteur, et c'est bien, pour les salariés, dans la plupart des articles. Mais est il applicable ? est ce que le licenciement est de convenance personnelle ? est ce que cela facilite les embauches ? inversement le stage généralisé - je vois une boite de 34 salariés, ou il y n'y a que 4 CDI - n'est il pas un abus ?
De même, peut on penser raisonnablement que le libéralisme, même version française, constitue t'il une solution à tout ? Imagine t'on la concurrence généralisée (nos appellations contre les vins espagnols) être la solution optimale ? le champagne contre le prosecco ?
Bref, la ligne est tenue, et s'affirmer ou de Gauche (notre ex gouvernement a t'il accueilli autant de réfugiés que l'Allemagne conservatrice ?) ou de Droite, est un exercice risqué . il y a des impératifs auxquels nul n'échappe.
Il en est de même du Progres, et des choses qu'il faut préserver, voire conserver. La cuisine actuelle, la nourriture, les aliments sont ils en progres ? ou la merde s'est elle généralisée, et même dans des restaurants renommés ? la vérité est sans doute plus complexe. Et l'Ecole ? et l'Etat ?
Il en est de même en viticulture, est ce qu'un vigneron traditionnel serait il meilleur ? j'ai été étonné il y a quelques années de voir dans des vieux livres que les "recettes" des bons vins sont connues depuis longtemps : choix des parcelles, les côteaux, l'exposition, la maturité, etc , l'élevage, tout était dit. Est ce que c'est suivi ? tous les vins sont ils de valeur. Je persiste à dire et penser que les Bourgognes de mon enfance, années 60, étaient bien meilleurs et moins chers.
Un Président a moins de temps qu'un vigneron. 5 ans, c'est très court. De 1985, ou Mattes était en quasi faillite, à 1990, qu'ai je pu faire ? sans doute tracer un chemin, mais l'essentiel restait à faire, j'avais juste entamé une longue démarche. IL faut quasiment 20 ans pour forger un vignoble, la même chose pour une cave, avoir le matériel adéquat. Un argent plus abondant n'aurait pas tout fait, car il faut du temps. Les limites sont là. Celles des plantations par exemple, difficile de faire plus de 5 ha par an, et de "suivre". se posent ensuite la question des financements a "éponger". etc, le personnel, l'oenologue.
Il en est de même pour la France. Imagine t'on résorber un endettement public de 2000 milliards en 5 ans ? l'IR rapporte 80 milliards par an, et couvre bien d'autres dépenses. La TVA 200 milliards. Combien faudra t'il de temps pour résorber 50 ans d'école défaillante ?
Pourtant c'est notre dernière chance de faire un effort, important, comme en 1958. Sans doute M. Macron n'est pas le GENERAL DE GAULLE, mais il convient de s'atteler. Oui, il faut bien sauver le soldat MACRON, sinon le pire est à venir, avec le cortège des extrêmistes de tous poils.
Ce sera très difficile, mais pas impossible, car en 1958, et j'allais dire comme en 1914, La Nation marchait d'un seul pas, dans la même direction. Désormais, les individualités et les refus de l'effort ont pris une part importante, trop importante dans les vies. Mais Petain disait déjà : "l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit d'effort". Hier, je lisais dans le journal qu'en Normandie, des patients ne trouvent plus de médecins, car ceux ci veulent une vie de famille, prendre des vacances, ne pas dépasser 40 heures, ne pas se déplacer. Et Je me souviens de ce vieux médecin, couvrant tout un canton, toujours impeccable et disponible, qui etait seul sur tout un canton, qui visitait ses patients à l'hopital lointain, et pourtant quelle vigueur !! de tels hommes existent ils encore ? that s the question. Mais en 3 ans, de 1958 à 1961? a part le problème algérien, la France était redevenue la France. et il fallut 2 ans à Jeanne pour faire sacrer le Roy. Soyons optimistes, sans illusions.
Je sais bien que le travail n'est plus une valeur, ou de moins en moins. Mais ne serait il pas temps d'ouvrir les yeux ?Qu'enfin l'instinct de survie, et la Raison, reviennent. C'est la meilleure façon de dépasser ce défi, de moins souffrir.
lundi 1 mai 2017
1° MAI FETE DU TRAVAIL
Les èvènements n'ont pas manqué, depuis le 25 mars, fête de l'Annonciation aurait on dit jadis, à ce jour, premier du mois de la Vierge, pour continuer sur le même ton.
D'abord une semaine de lit, avec une forte fièvre, aussi rapide que longue, et forte. Puis, parce que les engagements étaient là, départ pour Mattes par la route le samedi 1° avril. Beaucoup de monde sur les routes. Jusqu'aux monts d'auvergne, le printemps marque la campagne, avec les arbres en fleurs. Ensuite, l'hiver est encore là, arbres sans feuille, neige sur quelques uns des Puys. La température est basse, même dans le Sud. Environ 16°C en arrivant à Port la Nouvelle, après un détour par Mattes pour débarasser toutes les couvertures, et autres choses pour les gîtes. Une montagne.
La semaine ne sera pas intense, mais en aurais je eu la force ? congrès des vignerons indépendants a Narbonne, sans grand intérêt pratique !! ce qui m'étonne, c'est que beaucoup de ceps n'ont pas encore de feuilles, a l'inverse de mon plant parisien de cabernet qui est magnifique à l'abri de son mur. Toutes ces parcelles semblent dormir encore, et la région fait largement en déclin, peu prospère, pauvre, comme abandonnée, et c'est sans doute l'explication du vote Melenchon Le Pen, qui interviendra dans moins de 4 semaines.
Les gîtes ont leur cure de rajeunissement, ce qui semble bien nécessaire, mais les couleurs sont plaisantes, et accueillantes. Je me fais la remarque que le poisson - dans les restaurants - le plus dégueulasse de France est dans 3 villes côtieres : Port la Nouvelle, Sète, et Hyères; Tout ceci est bien inquiétant. Et non moins paradoxalement, pendant ce séjour, je mangeais le meilleur rognon des 20 dernières années à Leucate !! que se passe t'il ? Leucate serait t'il devenu le coeur du Charolais ?
Remontant le vendredi 7 avril sur Paris, par la route inverse, le temps est beau, et j'avoue avoir fait quelques excès de vitesse apres Clermont. Vers Lodève, vu les premières pulvérisations dans les vignes a demi endormies.
Lamotte Beuvron, la ville des demoiselles Tatin, auxquelles je voue un certain culte. Depuis des années, j'aime passer dans cette ville retirée, tranquille, proprette, ou existent plusieurs traiteurs de bon aloi et quelques pâtissiers.
Je fis provision à des prix défiants toute concurrence de plusieurs choses, dont paradoxalement aussi, de la salade d'émincé de tourteau, qui valait celle des blancs becs parisiens. La tarte Tatin valait presque le déplacement, en tout cas le passage.
Avril a Paris en 2017 restera marqué par le froid, jamais le chauffage ne fonctionna autant. Tout est il détraqué ? sans doute, car les vignobles de France, ont été largement gelés les 20 et 21 avril. A Mattes, ce sont les vignes précoces, et les parcelles en combe qui ont été frappées, environ 4 Ha, soit une perte de 200 hl. C'est beaucoup.
La TV, et les journaux, obsédés à l'excès par les élections, ne parleront de cela que petit à petit. On découvre l'Alsace, la Champagne, la Bourgogne, le Val de Loire, le Languedoc. J'apprendrais directement le Lubéron, le Bordelais !! Que se passe t'il ?
le 23, la st georges, les élections, et la foule dans ce bureau du 6° arrondissement placé sous le patronage d'André Malraux, dont on a oublié les discours électoraux "il est plus facile d'accorder les électeurs sur la volonté d'aller au ciel que de leur donner les moyens d'y aller" " et d'autres propos savoureux mais réalistes, ceci en 1965. Deja l'extrême droite, sous le visage de TIXIER VIGNANCOUR, le zélote de Petain, et dont le directeur de campagne était le père LE PEN, réapparaissait, au point de soutenir au 2° tour, contre le Général de Gaulle, M. Mitterand....
Je ne suis pas d'accord sur l'analyse faite généralement sur les Elections, que la Gauche et la Droite seraient mortes, que ce serait la fin du bipartisan. Les électeurs socialistes de jadis, la gauche pour simplifier, a voté massivement Melenchon, plutot que Hamon, pâle figure. Mais la somme de leurs voix, 25 % représente la base de la gauche (Hollande en 2012 fit 27%). Fillon a certainement souffert de ses Pénélopes, et d'un programme assez amer. Il fut inaudible. Une partie de ses voix et celles du centre ont sans doute viré sur Dupont Aignan, pour les archéos, et sur Macron. Le Pen a râtissé large, avec son programme de rouge à bleu. Mais les contradictions demeurent, et on ne fonde pas le futur d'une nation comme la nôtre sur l'obsession des immigrés, de l'islam, et en fermant les frontières. Ah Victor Hugo, ou es tu ?
poème que j'appris à l'école par coeur sans doute en 8°, que j'ai su pendant des années, et maintenant au programme du bac ! que les choses sont en retard.
La semaine fut encore plus agitée, comptabilité d'un côté, élections d'un autre. Seule une centenaire de 101 vue à la TV me frappa, encore plus s'il s'agit d'une ex auvergnate, encore gaulliste. Elle devrait prendre DA entre quatre yeux.
Oui, les esprits sont démontés, et j'apprends par exemple d'une femme apparemment intelligente des choses insensées, et fausses, que la France serait en libéralisme (au sens économique) depuis 1958 !!
"Père, pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu'ils font ". Tiens j'ai oublié la MSA et le coiffeur de Hollande pour la période, n'y pensons plus pour l'instant.
samedi 25 mars 2017
DU 25 MARS 2017.
Un beau solel printanier, et froid. Mais on sent la nature courir sous l'immobilité, être prête pour la prochaine vague de chaleur. Au Sud, la pluie, qui parait il, manque, en tout cas pas à Mattes qui aura reçu des records d'eau cette année, après une année si sèche.
Oui, et pourquoi ne pas le célébrer, 60° anniversaire du Traité de Rome, venant après 5 ans de Communauté Européenne du Fer et du Charbon. Les yeux sont ils fermés ? Le premier résultat, indéniable et que ne mentionnent pas les esprits chagrins, est que pour la première fois de son histoire, l'Europe fut en paix.
Je cherche une situation aussi longue ou l'Europe fut en paix ? l'Europe du traité de Vienne ? même pas. Plutot 30 ans.
Ensuite une certaine prospérité, elle aussi indéniable. Certes, en même temps, le monde s'est développé rapidement, et à quelle vitesse. Des continents entiers, comme la Chine, le moyen orient, qui vivaient au moyen age.
Mais qui se souvient de la campagne et paysannerie de mon enfance ? quels bouleversements ont elle connu, une mutation prodigieuse, malgré les difficultés aujourd'hui.
Certes, tout n'est pas encore parfait, ni même fonctionnant a l'optimum. Cela était partiellement inévitable, après l'élargissement (plus de nations), plus que l'approfondissement. Chaque nation d'europe avait une image de son avenir, que les autres ne partageaient pas . L'exemple encore actuel, est la Grande Bretagne, qui veut d'un grand marché, mais pas d'une Europe indépendante (le courant dit atlantiste, attendant de Washington l'alpha et l'oméga).
Les allemands au départ furent atlantistes, mais aujourd'hui le sont ils autant ?
Donc plusieurs chemins s'ouvrent à l'Europe aujourd'hui, en raison de son passé, et des options possibles, souvent très différentes, en raison des circonstances (brexit, trump, est poutine, ) . Nous voyons tous aujourd'hui que l'Europe est fragile, discutée, voire niée, ou rejetée. Est ce une raison pour jeter le bébé avec l'eau du bas ?
jeudi 23 février 2017
23 février 2017.
C'est presque Noel à Mattes à fin février, non par le Temps, ni le jour, mais un Enfant nous est né. Non pas à moi, ni à madame, qui avons passé l'âge, mais c'est pourtant une habitante nouvelle que nous accueillons. il semble que la démographie "mattes" est favorable aux filles, car pour les naissances sur quinze ans, c'est la 4° fille de suite !!
Quelle sera son monde en 2100 ? je l'ignore, bien sûr, sera t'il en paix ? calme ? pacifique ? intelligent ? facile ? je le souhaite sans en être sûr.
Pour ma génération (1953), nous avons pu croire pendant longtemps, globalement depuis 1962 jusqu'a ?? que le Monde allait vers le progrès, la paix, la croissance, une aisance matérielle, etc infinie, ou disons toujours en progrès. L'intelligence malgré quelques évènements semblait régner, au moins la raison et le progres.
Et c'est vrai que les progrès peuvent me paraître infinis à moi qui ai connu l'eau à aller chercher à la fontaine dans un arrosoir dans un village de cette auvergne rurale. Le chauffage central fut mis pour ma naissance, mais je me souviens du feu de cheminée dans ma chambre. La salle de bains fut installée en 1967, ô combien rudimentaire. Ce n'était pas qu'une question de classe sociale, car le décor de Malagar, d'un grand bourgeois , en 1967 est plus ou moins familier à mon enfance.
Les inventions ont été depuis nombreuses, ou multipliées. Le téléphone existe depuis longtemps, mais c'est vraiment à partir de 1994 qu'il est devenu portable et accessible. En 20 ans, il a tout permis. J'ai découvert internet en 1981, au Japon, mais c'est dans les années 1990 et 2000 qu'il s'est répandu partout et devenu familier.
et la voiture est passée de la 2cv à la BMW sans comparaison, qui défie parfois l'imagination. Ceci ne s'arrête pas à ma porte. Quel bond en avant que celui de la Chine depuis 1976, en 40 ans, passée du Moyen Age à la Californie branchée.
L'Afrique elle même décolle, et tant mieux. Je lisais hier que les taux de croissance en Ethiopie dépassent 10 % depuis plusieurs années, que........Sans oublier les progrès si importants de la médécine et notre connaissance de l'Espace.
Pourtant, ce qui me frappe souvent, c'est de voir - par exemple hier je regardais le carnaval de Lens en 1947 - des visages, au moins en France, aussi en Allemagne, et souvent ailleurs, des visages qui ne reflètent pas le bonheur. Sans cette étincelle. Ne parlons pas du métro, mais de la rue. Et combien les esprits paraissent parfois déboussolés, d'une façon si répandue, et parfois aux plus hauts niveaux !!!!
Oui, que sera le Monde de ce nouveau né ? Mattes aura t'il encore des vignes ? je l'espère, car plus j'avance, plus je me rends compte que les vins de Mattes sont proches de ce dont l'Homme a besoin, le bon, le bien, le beau, dans la simplicité, malgré les efforts nécessaires.
Que sera ce Monde ? je l'ignore, mais je vais m'atteler encore et toujours a ce que le sillon soit poursuivi.
dimanche 22 janvier 2017
DEGUSTATION DES VINS 2016. 22 janvier 2017
Semaine difficile, mes dents, le marché des cépages qui ne démarre pas, le froid qui sevit partout, et fortement. 17°C dans ma chambre, ce qui me fait sourire quand dans le midi, je pense avoir froid dès que la temperature tombe en dessous de 22°C. Bien sûr, l'investiture du Président inquiétant ! dans cent ans, peut être finira t'on par instituer des examens médicaux d'embauche pour les Présidents !! il me paraît pour le moins leger qu'on l'exige des pilotes - dont un pourtant a suicidé un avion entier l'année dernière - alors qu'on ne le demande pas à ceux qui veulent nous diriger !! les algorithmes ont encore des champs immenses.
Oui les vins 2016. Je suis allé avec cette récolte de surprise en surprise. Je m'attendais à une baisse de 30 Ou 50 % elle ne fut que de 25 % prouvant que la vigne est résistante. Je prévoyais que les blancs allaient plus souffrir et serait "brulés", ils sont excellents !! quant aux rouges, je les espérais "complexes" puisque concentrés, l'elixir en quelque sorte. Là aussi, a ma première dégustation, je suis surpris. Les vins ne sont pas au niveau que j'espérais, que j'attendais. Comme si une année trop sèche avait bloqué les maturités, avait empêché ces gouts de fruits rouges, et cette complexité qui fut celle de 2015, année humide.
Bien sûr on retrouve des choses claires et attendues, les grenaches ne sont pas à leur niveau, le mourvèdre reste ce qu'il est, et finalement, les syrahs viennent toujours en premier. Mais cette année, la date ou la parcelle ont eu plus d'importance. Un carignan est excellent, l'autre décevant. Et les lots ne sont pas homogènes.
Il faut dire qu'il est tôt, et que l'année était spéciale. Nous reverrons donc. Mais les lots exceptionnels sont peu nombreux. En revanche, satisfaction profonde, les cabernets confirment les espoirs mis en eux, et au delà. Oui, dans quelques années, de grands vins, même si nous sommes désormais loin du point de départ.
Demain, en principe, plantations de grenache et de carignan. mais si je m'écoutais, je ne planterais que des cabernets, syrah et mourvèdre, comme dans d'autres régions, et pour les blancs.........
mais il est vrai que dans ce domaine, je suis plus impulsif que rationnel. A vrai dire, le vrai secret, c'est de trouver la bonne parcelle pour le bon cépage, et comme aurait dit Pompidou "et inversement".
Oui les vins 2016. Je suis allé avec cette récolte de surprise en surprise. Je m'attendais à une baisse de 30 Ou 50 % elle ne fut que de 25 % prouvant que la vigne est résistante. Je prévoyais que les blancs allaient plus souffrir et serait "brulés", ils sont excellents !! quant aux rouges, je les espérais "complexes" puisque concentrés, l'elixir en quelque sorte. Là aussi, a ma première dégustation, je suis surpris. Les vins ne sont pas au niveau que j'espérais, que j'attendais. Comme si une année trop sèche avait bloqué les maturités, avait empêché ces gouts de fruits rouges, et cette complexité qui fut celle de 2015, année humide.
Bien sûr on retrouve des choses claires et attendues, les grenaches ne sont pas à leur niveau, le mourvèdre reste ce qu'il est, et finalement, les syrahs viennent toujours en premier. Mais cette année, la date ou la parcelle ont eu plus d'importance. Un carignan est excellent, l'autre décevant. Et les lots ne sont pas homogènes.
Il faut dire qu'il est tôt, et que l'année était spéciale. Nous reverrons donc. Mais les lots exceptionnels sont peu nombreux. En revanche, satisfaction profonde, les cabernets confirment les espoirs mis en eux, et au delà. Oui, dans quelques années, de grands vins, même si nous sommes désormais loin du point de départ.
Demain, en principe, plantations de grenache et de carignan. mais si je m'écoutais, je ne planterais que des cabernets, syrah et mourvèdre, comme dans d'autres régions, et pour les blancs.........
mais il est vrai que dans ce domaine, je suis plus impulsif que rationnel. A vrai dire, le vrai secret, c'est de trouver la bonne parcelle pour le bon cépage, et comme aurait dit Pompidou "et inversement".
Inscription à :
Articles (Atom)