mercredi 30 novembre 2011

CLOS DU MOULIN 2003 - dégustation du 30 novembre 2011

Bouteille donc de 8 ans, conservée à Paris, dans une cave moyenne, sans précaution particulière.
La couleur n'a pas évolué, elle est assez stable. Le nez est complexe, sans être violent, avec des impressions de fleurs d'acacia, de sureau. L'attaque est bonne, le vin encore vif et présent, sans le caractére de vin passé, ou imbuvable, pas du tout, une belle fraîcheur, qui permet d'envisager une conservation sur au moins encore 6 ans. La bouche a évolué comme les rolles de M. GAVOTY. Ce fut donc une belle école. Oui, fleur d'acacia, de sureau, donc des aromes ternaires très intéressants, avec une longueur en bouche moyenne, mais satisfaisante.
Note 18,5/20

jeudi 24 novembre 2011

BF The Best Friend (comme le diamant pour MM, Marilyn Monroe).

Hier, 23 novembre 2011, après une journée chargée, nous avons voulu goûter un des nouveaux vins de Mattes, le BF.
Millésime 2008. C'est un vin de table. Dirait il comme le Sire de Coucy "Roi ne puis, prince ne daigne, je suis sire de Coucy"...romanée ne puis, corbieres ne daigne, je suis BF".

C'est un assemblage que j'ai voulu proche d'un vin que j'avais beaucoup admiré, ou aimé, un vin de Ste Roseline dans le var, assemblage de cabernet, mourvèdre, et syrah...Mais à Mattes, pour des raisons inconnues, l'assemblage ne me plaisait pas, et nous avions fait du BB, issu du seul cabernet, et de mourvèdre.

Ce BB a été mis en barriques, en partie, ainsi que du cabernet seul, et de la syrah seule. Fin juin, au moment des assemblages barriques, nous avons vu que nous pouvions faire trois vins tres différents, à savoir le Chevreuse habituel, un Apollon, issu de pure syrah, et ce BF, fruit du hasard et de la volonté.

Comment définir ce BF ? il est très différent du BB, mais aussi des autres vins de Mattes. Pour simplifier, il serait tres Bordelais, et de la race des Grands Crus Classés, s'il n'était issu du seul Languedoc.

Dans le verre, il apparait rouge rubis sombre, dense, foncé. Au nez, il révèle des notes nettes et fortes de vin mûr et frais. Son attaque est franche, puissante, la bouche est structurée, délicate, nette,presque féminine  avec un rien d'austérité, c'est un vin "protestant" taiseux, qui n'aimerait pas les familiarités, mais s'offre au silence. Secret, il apparait sans se dévoiler, et si l'on sent la présence de cabernet, les autres cépages sont assez indétectables, bien que présents. La finale est droite, longue, et le boisé est fondu. C'est un vin pudique, discret, mais malgré tout impressionnant, oui, de la race des Grands Vins.
On l'imagine sur des pièces de boeuf grillé, un bon gigot, du jambon cru, et à vrai dire, toute bonne cuisine classique.
Oui, il ressemble assez à ce que je l'avais vu, comme je l'avais vu : le noir du mystère, du silence, de la profondeur,  le brillant de l'intelligence vive, et cet aspect unique, cette personnalité à la fois attentive et posée, solide et fragile,  dont les yeux parlent plus que la bouche, cet or, qui le rend précieux et inaltérable. Ce goût spécial dans l'enfance, qui deviendra plus complexe avec l'âge. Longue Vie à BF, qui prouve que la singularité est parfois la meilleure voie.

samedi 19 novembre 2011

CLOS REDON 2001/DEGUSTATION DU 16 NOV. 2011

Les températures baissent, ca sent l'hiver, en deux jours. Une cuisine d'hiver ? pourquoi pas. Le hasard fut là, sous la forme de

Avec cela, que boire ??

Après réflexion, en ne fouillant même pas la cave, mais la main guidée vers une bouteille que je souhaitais mentalement, car dix ans, je tombe sur
2001 fut une année plutot sêche, nous avions alors un oenologue qui voulait des vins mûrs, je ne me souviens plus des parcelles de syrah, mais les vignes étaient rélativement jeunes, labourées, donc plutôt productives.
Au départ, le vin me séduit et me décoit à la fois. Il me séduit par son bouquet,ayant évolué,  le fait qu'il soit encore tres frais, bref que dans dix ou quinze ans, il sera encore tres buvable. Il ressemble à un chevreuse 1998, donc à un vin qui aurait été élevé en fûts, ce qui n'est pas le cas. Bref, frais, préservé, ayant bien vieilli, mais il semble aussi manquer de puissance par rapport aux éditions suivantes, plus concentrées, comme le 2003, et peut être de structure par rapport à un tres grand Vin, comme s'il était un peu dilué. Mais sur ce genre de cuisine, il est très agréable. Ce qui me surprend le plus, ayant bu ce vin sur trois jours, c'est qu'il se garde bien, qu'il évolue positivement, devient plus agréable, que son bouquet se complexifie. Sans doute aurait il fallu carafer ce vin avant de le servir !!! mais dans dix ans, oui, il sera encore intéressant.

OU SUR CE PLATEAU DE FROMAGES, typiques de la syrah, reblochon, cendré, et salers. VIVE LA FRANCE aux 365 sortes de fromages !!! vive la Gaule !!!

mardi 1 novembre 2011

MUSIQUE & VINS

Les émotions qu'on peut ressentir n'appartiennent pas aux mêmes espèces. Que je vois un paysage remarquable, grandiose, une fleur nouvelle, l'oeil se met en marche, et veut pénétrer les détails, pour saisir le maximum dans une sorte d'enveloppe, de baiser. Mais cela reste à la surface et n'agite pas l'âme. Le toucher quant à lui est plus discret encore, au contact d'une soierie et d'un lainage, cela en est presque rationnel, et concerne le travail bien fait. L'odorat quant à lui est souvent surpris, et il cherche dans sa mémoire une analogie. L'odeur des pins, de la vanille, des épices, de la muscade, des branches de cedres, des lis, de ce gâteau, voire des expériences de chimie, ou de ces sols de supermarché. L'odeur des couvents du passé, des fermes d'autrefois. Mais c'est une sensation qui s'impose malgré soi, qui vient de dehors, et n'émeut pas outre mesure. Tout au plus éveille t'elle un souvenir, un instant passé, un moment d'avant. Le goût quant à lui est plus suggestif, il demande de prendre conscience, de réfléchir, de chercher des analogies, et suivant le moment, le jour, l'endroit, le goût peut légèrement varier. En tout cas, on le sent en soi, quelque part il devient interne, part de soi, dans le présent. Mais le coeur ou le sentiment n'intervient pas, les émotions frémissent mais se maitrisent.
Le son quant à lui est très différent. Cela peut être celui d'une voix, d'une musique, et pour des raisons mystérieuses, notre coeur se met parfois au diapason, fortement et involontairement. Ce peut être la voix si spéciale de François Mauriac, parlant de Malagar, valant par les mots, les silences, et surtout le ton, le timbre lui même, ca peut être le Général, dans un discours et ses rythmes "un quarteron de généraux en retraite ...jusqu'au Francais, Françaises, aidez moi", qui tiennent certes à leurs auteurs, à une sensibilité disons programmée, et qui alors s'écoule. Mais on peut le retrouver dans un film, avec un acteur inconnu, mais c'est déjà plus rare. Cela ne tient pas au contenu lui même, au drame possible, car ca peut relever du comique, comme Bourvil dans "en revenant de la revue, gais et contents". Ce sont en quelque sorte des clés qui ouvrent en nous de multiples portes fermées, et pénétrent par leur magie.
La musique de Bach offre souvent cela, quand l'interprète est à la hauteur. Le Divin passe et apparaît, s'impose, s'incarne. Puis il y a ces musiques que nous ne connaissions pas, que nous entendons un jour par hasard, comme l'opus 34 de Brahms, comme l'Heroique de Beethoven, comme Wagner souvent, et qui vous broient , vous agitent, vous retournent, et témoignent d'une intense émotion, comme aussi des chansons de Piaf, ce qui montre bien que ce n'est pas une question de genre musical, et que tout le processus est mystérieux.
Parmi toutes ces musiques, justement, celle du site, accueil, fait partie de celles ci. Je l'entendis par hasard un jour de grande tempête, vers 17H20, et à 19 H, j'avais ce disque dont l'effet est le même, apres 100 ou 200 fois. Il s'agit de l'ALLELUIA, 2° morceau de la cantate 15 de BUXTEHUDE, maître de JSB. "Le Seigneur est avec moi", qui rejoint quelque part dans sa perfection le "Ich Habe genug" BWV 82 de JS B.

Quand mes vins seront capables d'inspirer un flot identique d'émotions, et de perfection, alors oui "Ich habe genug". Toujours est il que lorsque je fais des dégustations ou des assemblages à Mattes, j'ai souvent dans la tete une musique particulière, qui m'entraîne. Comme aussi en buvant un vin, un assemblage, on sent s'il est dans le ton. Il y a la musique du Chevreuse, un son spatial, qui serait entre violon et orgue, mais dont le ton est connu, qu'il faut retrouver, reproduire à chaque millésime, en essayant de l'améliorer.
Notre travail d'assemblage ne consiste qu'a combiner des sons, à faire justement qu'ils soient agréables, une belle attaque, une harmonie, pour se combiner et avoir une finale aussi longue et agréable que possible.Oui, le vin, c'est un diapason, pour l'essentiel. Le son du cristal............

dimanche 30 octobre 2011

LYONNAISERIES, SUITE ET FINB/ CLOS REDON 2004

Fin Octobre, c'est une saison presque douce, au moins ce grand week end, étendu, allongé...une température douce, jadis qu'on aurait pu croire de mi septembre, et là, fin octobre, presque 20°C.  A Paris, pas d'arbres colorés, l'automne nous est invisible, seuls les chrysanthèmes du jardin marquent la saison. Il pleut sur Mattes, plus de 100 mm en ce samedi, les pins revenus auront leur ration, et étendront leurs bras longtemps, sur cette terre si souvent brûlée...
A midi, un repas simple, crique lyonnaise. Voila un plat simple que les fast fooderies devraient reprendre. De bonnes pommes de terre râpées, un oeuf, parfois un peu de poivre ou d'ail, ou de persil, puis on fait cuire, épais ou mince, lent ou vif, huile et ou beurre ,  et l'on obtient la crique dîte plus simplement "râpée" en quinze minutes.

Que boire avec ce plat simple, mais si bon,

Le hasard fit choisir à la sommellière un vin que je n'avais pas goûté depuis longtemps, un CLOS REDON 2004, qui dans ma tête, fut un bon vin, mais pas spécialement exceptionnel, oui, un tres bon vin, mais pas exceptionnel. Peut etre cinq ans que je n'en avais bu.

Et là, je dois dire que la métamorphose est là, ce vin a évolué, il est devenu un tres Grand Vin. Sans être exceptionnel encore, mais qui peut le devenir. Un soyeux, un réglissé, une longueur en bouche, un équilibre, bref le plaisir est là, complet, sans restriction, même si du même Millésime, je préfère bien sûr le Chevreuse, plus complet, mais qui sait, dans quelques années ?

Quelle différence avec 1985 quand je n'osais boire ou faire boire surtout, ce qu'on embouteillait sous mon nom !!!

Je comprends aussi pourquoi certains me réclament des vieux millésimes. Il faudra que je garde plus de vins pour certains millésimes, pour les proposer plus tard, à pleine maturité. En tout cas, je pense que les CLOS REDON, qui ont changé de style en 2001, puis 2003, seront formidables dans quelques années.

vendredi 28 octobre 2011

CASTEL BROUILLAT même combat ??? BF en PARLE TOUT SEUL

J'ai lu récemment dans "La Vigne" un article intéressant sur la catégorie Vin de France qui, supposée devenir une marque ombrelle pour les vins de tables français (par opposition aux VCE, vins de la communauté européenne), ne marche pas du tout, a tel point que Castel vient de référencer les VCE au lieu de Vin de France, pour ses marques Patriarche et Vieux Papes.

L'étude est en soi intéressante, car elle montre que le consommateur (français en l'occurrence) ne s'attache pas tant à l'origine géographique du vin, qu'à sa qualité intrinséque ou à la marque elle même...Quant au Producteur, il préfère déclarer son vin en Vin de Pays quelconque, pour x raisons, peut être le prix ou la proximité des marchés.

Après le pas de deux Languedoc-appellations locales (type Corbières) cela conforte mon analyse sur la ringardise voire la stupidité du système actuel des appellations, qui est juste un baptême à la chaîne, quand cela devrait être  une confirmation, au sens sacramentel du terme, c'est à dire après examen et quelques années de pratique, au lieu d'un certificat de naissance !! bref..le consommateur fait confiance plus à la marque (Mattes pour nous, en l'occurrence) qu'à l'emplacement exact de la parcelle ou le type de cépages !! évidence que certains ne semblent pas encore dérouler.

C'est l'occasion pour moi de présenter un nouveau Vin, un Grand Vin, qui doit encore s'améliorer dans l'avenir, avec les ans et le travail, le BF. Un sans origine, pour être clair aussi.

C'est un vin issu partiellement du BB, c'est à dire un vin non AOC, basé sur le cabernet, cépage originellement bordelais, mais qui a Mattes trouve un bon climat, et un sol adapté. Nous avons fait vieillir en barriques du BB, du cabernet pur, et de la syrah aussi. L'assemblage de tout ceci donne un vin assez unique, proche de certains Grands Crus Bordelais, voire meilleur, que j'ai voulu faire découvrir aujourd'hui, car il me semble plus qu'intéressant. Par opposition au BB, au bébé, c'est un vin très complexe, tres féminin, très subtil, et ceci montre les vertus d'un élevage en barriques, qui change un vin du tout au tout. Et il est F, à cause donc du Fût.

Surtout il témoigne que Mattes, et le Languedoc plus généralement, peut faire de Grands Vins, avec des cépages autres que son trop traditionnel carignan, et que dans cette démarche, oui, le résultat est là, pour la syrah déjà, pour le mourvèdre, pour le cabernet, et d'autres..En deux mots, les Vins du Midi, tant décriés en 1976 par M. BONNET, peuvent devenir des pépites cachées, égales aux meilleurs Crus français..que pour ça, La Fontaine avait raison.."un trésor est caché dedans". Bref, qu'il faut penser viticulture de demain, sans garder des oeillères. Et que surtout nous ne sommes pas inférieurs aux autres, pas du tout, au contraire.

Mais une autre question me vient......Voila 23 ans que je me suis attaché à imitier les autres, c'est à dire les gigondas, châteauneuf, cotes du rhone, crozes hermitage, et maintenant partiellement Bordeaux ou la Provence . Sans rougir des résultats atteints. Mais ne faut il pas trouver sa propre empreinte maintenant ?

CLOS REDON 2007/ALLIANCE VINS - LYONNAISERIES

La fin Octobre étant la période d'anniversaires, nous avons un peu étoffé la table quotidienne, sans faire des folies. Il se trouve aussi que nous étions passés par les Halles de Lyon la semaine précédente, et que ce fut l'occasion de quelques emplettes locales, inconnues à Paris, hélas, comme

Mais un peu frustré de n'avoir pas pu m'offrir une bonne syrah de la vallée du Rhône, car prix dissuasif, lors de ce retour, je décidais d'en prendre une à ma cave. Ma collection de syrah de Mattes est assez large, de 1995 à 2008. J'hésitais entre le 2002 et le 2007, que je n'avais pas goûtés récemment. Ce sont deux millésimes opposés. 2002 fut une année humide, septembre aussi, la syrah est donc moins mûre qu'habituellement, et a cette odeur de gibier un peu spéciale, voire animale. Le 2007 au contraire fut un millésime plus extrême à l'opposé, avec une syrah très mûre.

Donc dégustation sur deux plats typiquement lyonnais : saucisson tiède aux pistaches, salade, pommes de terre et quenelles lyonnaises (quand même partiellement aux morilles, donc un plat doux, mais au fumet de champignons marqué).



Finalement, je choisis un CLOS REDON 2007, que nous dégustames sur deux repas. J'appréhendais un peu le côté vin rouge sur sauce à la crème.

Belle robe noire, nez agréable, soupcons de réglisse, bouche souple, bonne structure, je le juge à l'ouverture toujours très jeune, et ayant un potentiel de garde d'au moins 15 ans, comme les excellents Hermitage. Il fait vérifier l'adage qu'à la cuisine locale, convient un vin local. Et j'avais hésité entre un beaujolais genre gamay, ou un vin de la vallée du rhone, mais celui ci va vient, n'écrase rien, au contraire il magnifie.

Le soir, donc environ 8 heures après ouverture, rebelote,
L'aération lui a fait du bien, les arômes réglissées sont plus présents, plus marqués. Et le vin est toujours frais, intact, oui, très bon vin, dans une bonne année. Un vin corsé telle la SABRAN aurait aussi bien convenu. Mon seul regret, penser que ce type de plats simples, de slow food est en voie de disparition, ou trouverons nous dans 10 ans des morilles de montagne, des saucissons en brioche, des st feliciens fermiers, et même s'ils existent encore, qui pourra les apprécier, à l'heure du fast food ?

N'ai je pas appris avec terreur, stupeur et effroi que l'andouillette lyonnaise, tradition de 5 siècles au moins, à base de veau, par opposition à l'andouillette de Troyes, qui ne fait appel qu'au porc, n'existait plus, pour cause de vache folle ? Où la vertu va t'elle se nicher !!! bref, par un boneteau charcutier, le porc remplace le veau dans l'andouillette lyonnaise !! bien sûr le goût en est totalement changé.

Voilà donc les colonnes d'un Temple qui s'effrondre


dimanche 23 octobre 2011

MILLENIUM (dégustation du 18 Octobre 2011, so nice day)

Voila des années, au moins 5, je pense, que je n'avais pas goûté ce vin jugé, pour ma part,  inférieur à une autre cuvée de la meme année, Francois Mauriac.
2000  fut la dernière année ou nous fimes des essais pour la cuvée Chevreuse, avant d'en fixer le style, la couleur, le goût.
Le Francois Mauriac était basé sur le mourvèdre, et elevage en barriques pendant dix huit mois. Peu de gens l'aimèrent, car tres austère, et surtout le burent trop tot. L'année derrnière, en 2010, j'ouvris une des dernières que je conserve encore, et il était magnifique, même si le mourvèdre est en effet austère.

Ce Millénium fait appel quant à lui à la syrah. C'est la "recette" du Chevreuse. IL est vrai qu'il a onze ans, qu'il est intact, qu'il est fruité, mais je l'aimerais plus structuré, plus puissant. Mais on reconnait bien les chevreuse suivants.

Ce qui me plait surtout, c'est que les chevreuse suivants (notamment 2004, 2008) marquent un large progrès, en ce qui concerne les points faibles du Millénimum ! puissance, rondeur, bouche, attaque, et longueur en bouche.

De l'audace, encore de l'audace, ..........................(Danton)

samedi 15 octobre 2011

EMOTIONS D AUTOMNE, sanglier suite et faim !

Le 11 Octobre, en cet anniversaire de François Mauriac, nous eûmes non seulement une belle journée d'automne, à vrai dire par le ciel, comme les cieux de jadis, mais aussi deux émotions, l'une gastronomique, l'autre bacchique, ce qui est rare, qui méritent d'être contées, et versées dans le ruisseau de la petite histoire.

Oui, un beau soleil

et depuis une semaine marinait un morceau du jumeau de l'envahisseur...Et la marinade était je dois dire consistante, avec un reste d'ANNE JOSEPHINE 1991, du BACCHUS 1993, tous vins que nous avions ouverts dans la semaine et appréciés, du BB de 2008.

Ce jeune marcassin fut mis à rôtir, pour sa cuisse, et le reste en civet. Je dois dire que j'étais malade cette semaine là, et malgré cela, l'air embaumait. Il fut cuit abondamment, sans chocolat, la sauce était réduite au moins des 3/4, dégageait une odeur de cave en fermentation à l'orée des vendanges. Allait il être bon ?

Que boire avec cette promesse ??
Il faudrait un vin à la hauteur, je pense à un vieux bourgogne. Malheureusement la cave ici est surtout riche, très riche de bouteilles, mais vides. Pourquoi pas une vieille bouteille de Mattes ?


Voila plusieurs années que je n'en avais pas bu. La couleur n'est pas passée, le nez n'est point mauvais. Certes, le style de Mattes a changé, les cépages aussi. Celui ci, de mémoire, est sans doute un carignan du plateau, des vignes alors de 50 ans, disparues depuis, vinifié en macération carbonique (mais j'en doute, c'est sans doute de la traditionnelle), et passage en fûts neufs pendant un an à l'époque. Certes, le bois a disparu, il reste un vin difficile à juger. N'a t'il pas 23 ans déjà ? mais il est buvable, intact, des arômes très spéciaux, mais plaisants, on voit qu'il manque de concentration, de matière, de puissance, mais il n'est pas ridicule, loin de là.
Quant au civet, qui est fait de chevreuse plus récent pour une part, il est indéniablement "une confiture de vins" avec une longueur en bouche incroyable. Moi qui déteste les viandes en sauce au vin mal cuit, je vois une différence totale, une quintessence de vins sans alcool......La garrigue...Il faudrait un bon volnay, de grandes années, pour tenir tête, voire un pommard. Mais le vin de Mattes m'a surpris, et le soir, resté ouvert, il sera toujours intact, pas tourné, ni le gout changé. Un vieillard solide. Quelle métamorphose que le vin.. Mon seul regret ou question est : une pincée d'orange, ou de cognac, ou de chocolat aurait il embelli ce civet, qui m'a converti au marcassin.
Je ne doute pas que les Chevreuse récents, de 2001 à aujourd'hui, le 2000 aussi, seront excellents dans dix ans. Mais que serons nous d'ici là ?



A ma santé !!!
A la vôtre !!

samedi 1 octobre 2011

1° OCTOBRE 2011

Un beau samedi d'automne, la fete de ste therese, moins de brouillards ce matin, mais un temps doux, je me suis levé de bonne heure, non pour un match, mais pour justement trouver le brouillard, qui ne vient pas. Mais tout est humide quand même, et prenant la BX d'il y a 26 ans, ma première voiture, en retraite désormais, elle me conduit sur les chemins de Mattes.





Des perdreaux, pas trop sauvages, des faisans, un lièvre !! le plus gros viendra plus tard. L'air sent bon le thym. Les plantations de cabernet semblent pousser encore. Je goûte les raisins, certains pépins semblent encore verts, mais le jus est bon. Quelle tranquillité dans ce grand champ.


La surprise viendra plus tard, quand je regarderai au bureau les photos de ce matin !!! Les aventures d'Obelix.
M. Tavallo rentre avec un grand sourire !! il y a un sanglier à la cave, je vais appeler Roques (un chasseur). Passée la première surprise, il vaut mieux lui ouvrir la porte pour qu'il sorte, Mattes étant entouré en ce jour de chasseurs et de tartarinades. Nous allons à la cave, moi un peu curieux, car je n'ai jamais vu un sanglier sauvage de près. Oui, manifestement, il est entré dans la cave, par la poste et l'escalier !! ! nous nous dirigeons vers le fond de la cave, vers les bouteilles.  Un peu prudent, je saisis une pelle, au cas où. Avancons avec prudence, au milieu, en regardant sur les côtés. Quand tout à coup, surgit non pas un aigle noir, mais un bolide qui fonce, et par chance dérape sur le béton. Je me protège sur une pallette, il se réfugie derriere des barriques. Le portail est ouvert, mais hélas, il se cache derrière des tonneraux, vers ma pallette qui me sert de château fort.



Je suis a moitié rassuré, car il est a à moins de 2 m, a des gestes de colère, fouillant le sol  comme un toro dans l'arène.

enfin, tout à coup, il démarre, une vitesse folle, glisse vers ma pallette, qui lui coupe la route, part dans l'allée centrale, à toute vitesse, et sort par l'escalier ; Ouf.


dimanche 25 septembre 2011

DROITS DE PLANTATION

Ce qu'il y a de pénible avec les blogs, c'est que c'est l'ordre inverse d'un livre. On voit ici d'abord ce qui fut écrit en premier,  la fin , donc il faut prendre l'histoire à l'envers.

Ami lecteur, donc descends au message suivant, pour trouver le début de l'histoire.

Toujours à propos de 1929, de ce dossier archives, , oui, la pub, la crise, une tranche du passé...comme si rien n'avait changé. Comme si cette maison parlait, me mettait dans ses pas, et me faisait remonter dans le passé, pour mieux comprendre le présent. 1929, la Grande Crise.

Oui, j'y trouve la loi sur la viticulture de l'époque...face à la surproduction (partiellement les vins d'algérie), et à la mévente (la crise économique), les technocrates font une loi simple (et claire, ce qui n'est plus le cas), avec la création des droits de plantation...tout cela pour limiter les plantations nouvelles, et donc la surproduction...

Je ne me souviens plus du premier ministre de l'époque, mais je vois que les remèdes n'ont pas changé....ni les méthodes.............quand dans cinquante ans, ou un siècle, on examinera notre système INAO ou autres, on le trouvera plus "ancestral" que le système des corporations sous l'ancien régime, sous colbert tant décrié, car Colbert, ou Richelieu avant, n'ont jamais entendu contrôler les quantités produites, ou pire, les limiter. Avant la lettre, ils favorisaient la qualité, et la "maitrise", si bien que toutes ces maîtres orfèvres de l'ancien temps, ces ébénistes issus de ce système, léguèrent des chefs d'oeuvre inégalés que nous ne sommes pas capables d'atteindre aujourd'hui. Que ce système de 'maîtrise" permit de faire avancer l'industrie française, et et d'exporter ces biens demandés, draps, laines, meubles, vins.

Bref, il ne s'agit pas de limiter la production par des droits à produire, mais d'assurer par un controle objectif et intelligent la haute qualité des produits (le chef d'oeuvre de maitrise...), sinon de celle du producteur.

Aujourd'hui, paradoxalement, à force de modifications de la loi, des pressions des lobbies, les vins sont sévèrement réglementés, mais jamais dégustés, ou disons dégustés parfois, dans des systèmes opaques, et que cette dégustation n'est pas la clé pour la mise sur le marché (sauf pour les vins de pays d'Oc...). Pas du tout. Les taux de refus dans les appellations sont des anedoctes. Si bien, qu'au fil des ans, il n'est pas rare de trouver sur le marché des vins souvent indignes, et même dans les appellations les plus prestigieuses !! On marche sur la tête, sans que le bon sens ne reprenne sa place. Inversement, des vins excellents qui pourraient être produits ne le sont pas, ceci au nom des règles !!! Oui, on marche sur la tête, et la viticulture française réclame la sauvegarde des droits de plantation, au lieu de faire le ménage dans ses produits.

Certes, le système des appellations n'est pas absurde et constitue une certaine protection du consommateur sur l'origine. Mais que signifie aujourd'hui Origine ?? et même la typicité ? certes, Mattes n'est pas la Bourgogne, mais le chardonnay de Mattes est il mauvais ?

Raisonnons encore plus strictement. S'il n'y avait pas d'appellations en France, rien, comment sélectionnerions un vin ?

On regarderait l'adresse du producteur, seul élément mentionné. Comment alors plutot choisir un vin du Gard ou de St Emilion ? a part l'expérience acquise.  On acheterait alors un vin, plutot qu'un autre, pour son goût lui même, et non pas parce qu'il est St Emilion, Bandol, ou Gevrey Chambertin, plutot que Corbières. La preuve en est la ruée chinoise dans les dernières années sur le Bordeaux, qui fait nom magique internationalement.

Mais s'il n'y avait pas d'appellation, comment choisir alors son vin !! supposons que je cherche un vin typé cabernet. J'aurais alors, avec surprise peut etre, la possibilité de choisir entre un vin du Midi, de Provence, et  de Bordeaux. Plus librement. Et surtout chaque vigneron devrait "mieux faire", car impossibilité de s'abriter derrière une appellation, si prestigieuse fut elle. D'ailleurs fait on autrement pour la viande, et le boucher ? On préfère le charolais, la Blonde d'Aquitaine à la vache de réforme, non ? Mais ensuite, la localisation précise du charolais, son origine, importent peu.

Eh bien, notre système Vins, si un oeil critique le considère froidement, est celui ci, le pire de tous.. L'étiquette fait les 90 % des achats, la qualité intrinsèque n'intervient pas au premier chef...donc si on y réfléchit bien, à quoi sert l'appellation ? Dans une même appellation, combien de qualités différentes, de l'infect à l'exceptionnel, l'échelle est large...qui ne le constate ?  Mais supposons une degustation aveugle sur des vins de toute la France, que donnerait le classement ?

Ceci m'amène à dire qu'un des prochains vins de Mattes sera non AOC, car il incorpore un cépage pourtant excellent le cabernet sauvignon, mais que ce cépage n'est pas "reconnu" dans l'appellation. Pourtant ce sera un Grand Vin, sans nul doute, que je vais améliorer année après année. Les vignes sont encore jeunes, on peut sans doute améliorer l'assemblage, et le côté élevage en barriques (plus de chauffe ?). Oui, ce vin que j'aime déjà ( le slogan  simple BF je t'aime) témoigne qu'il faut innover, chercher, esssayer, et faire de son mieux. Oui, crise, mais aussi Renaissance et Metamorphose, pour mieux affronter l'avenir.

jeudi 22 septembre 2011

21 SEPTEMBRE 2011 UN PEU D HISTOIRE ANCIENNE

Journée un peu spéciale à maints égards, mais est ce seulement dû à la fièvre (eh oui, un gros rhume) qui m'envahit ??
Beau temps, après qq jours de froid et de vent, et ce choc thermique entre 32 et 14°C m'a tué. Me voici toussant, fievreux, incapable de faire quoi que ce soit, la tête en feu, transpirant, le nez bouché, cherchant seulement un endroit sans courant d'air ni variation de température.
Les vendanges sont interrompues pour quelques jours. Maturités pas encore optimales. POurtant, dans les vignobles vers Lezignan, la haut, tout semblait fini, mais vers Fitou, plus sélectif, encore des vignes intactes..
A déjeuner, Lucette, fils de Lucien Peyrard, petite fille d'Eulalie, tous les deux ayant oeuvre au domaine de Mattes pour et sous Mlle de Lareinty !! des souvenirs, des questions, un monde ancien presque effacé, qui ressurgit ou qui se révèle. Lucien était son chauffeur. La voiture, la première, était une de DION BOUTON, ramené de Dijon par le chauffeur en deux jours.
Oui, il y a eu des officiers allemands à Mattes pendant la guerre, et les soldats à Sigean étaient italiens. Non, pas d'époque précise. Mais ils avaient du ravitaillement, alors qu'à côté, c'était la famine pour tous. Sigean avait été évacué. Il me faudra faire des recherches. Et le Général de Gaulle serait venu aux Campets !! diable, voià un fait sur lequel me pencher. On parle aussi de l'éxécution de Foulques. Des témoins existent encore, mais peu parlent de ce passé.
On me donne aussi un papier sur les MONTEIL, les anciens propriétaires de Mattes et autres lieux. Intéressant. Puis on trouve un dossier sur Mattes, la comptabilité de 1929, et toutes les pièces, notamment la Pub de Mattes, dans l'Humanité (oui, le journal !) en 1929, pour 180 fr l'hl (était ce l'unité ? sans doute ! en tonneau). Le degré affiché fait rêver : 10.2°.
Le soir, à l'heure du repas (que j'évite), arrivent d'Espagne deux couples russes au volant d'un puissant 4x4. Je reconnais la blonde slave qui s'est inscrite sur Facebook comme ami de Mattes-Sabran. Ils vident une bouteille sinon deux, dans le soleil couchant, sous les pins,  avant de repartir par la route.
Je soigne mon rhume à force de dolipran !! la maison est enfin plus chaude que les derniers jours. Mais quel toux !! et quels cauchemars me donne cette fievre ! apres une journée aussi. Sans revenir sur les trésors supposés cachés au Lac, au Castellas, et ailleurs !!

dimanche 18 septembre 2011

VERTICALE CHEVREUSE

Même si ce samedi fut travaillé, ô combien, il faut aussi l'occasion d'une dégustation "surprise" de quelques millésimes.

L'occasion en fut .



Tué le dimanche précédent, il attendit le samedi, plumé grâce a des mains obligeantes. Je n'avais jamais cuisiné de faisan, j'improvisais donc, à partir de 11h, à midi il était prêt, mais attendit 13 H que les convives soient libres de s'asseoir à la table du déjeuner, fort simple,


et bien sûr le volatile en question,





mais bien sûr l'intérêt principal de ce repas était
"oui, ou non, le chevreuse 2001" est il toujours buvable ?
Donc furent ouvertes plusieurs bouteilles,
Chevreuse 2008
Chevreuse 2004
Chevreuse 2001


Sans conteste,

le chevreuse 2004 apparaît comme le plus élégant, le plus ample, le plus original, et complémentaire, mais le 2001 est tout à fait buvable, et dans la ligne de ce gout particulier, même s'il apparaît moins puissant et structuré. Il n'est pas du tout décati ni abîmé, ce qui était la question initiale. Mais son attaque est moins vive, ce qui vient sans doute d'un millésime plus sec, le premier d'une longue série.

Et conclusion plus normale, les Chevreuse ont un air de famille, des points communs, heureusement. Le 2008 fait heureusement plus frais et jeune. Le 2004 est le plus élégant, et peut être le plus complet. Mais peut être dans quelques années le 2008 le rejoindra.

samedi 17 septembre 2011

16 SEPTEMBRE 2011

Semaine un peu "dingue" ici, je veux cul par dessus tête !! déjà les vendanges qui s'accélèrent, avec les syrahs dès mercredi. Ennuis répétés et critiques avec la nouvelle machine à vendanger, temps variable, surtout tout très chaud, de lundi  à vendredi, parfois humide, ce qui hâte la maturité des raisons, mais peut aussi les abimer, visite à un hopital jeudi, horaires plus que pleins, de 7 H à 20 H, et vendredi, ce qui est un peu nouveau, deux groupes au domaine, l'un le matin, sous un brouillard fin, de professionnesl australiens, le second de touristes danois dans l'apres midi.
Bien sûr, il a fallu préparer une présentation, et pire, dans l'apres midi du mardi, alors que je travaillais sur elle depuis trois semaines, elle a disparu de mon écran, ou plus exactement, elle ne pouvait plus "s"ouvrir". J'ai donc dû la refaire, plutôt en urgence, à partir de mes souvenirs, mais que de temps perdu, environ 10 h, dans une période critique.
Mais l'effort en valait la chandelle. Longtemps je garderai le souvenir de cette visite. Ce ne sont pas du tout des journalistes, mais vraiment des vignerons australiens, un groupe de 29 personnes, des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes, dont j'ai immédiatement l'impression d'une grande proximité, sinon plus. Oui, l'internationale des vignerons, et surtout des hommes de la Terre, de paysans, même si leur pays est différent de celui ci. Immédiatement, les connections se font, et la compréhension est totale, malgré la langue.. Finalement, aurais je eu plus de chance en Australie ?

L'agence m'avait dit de me focaliser sur l'histoire, ce que je fais. Mais je comprends assez vite que mes auditeurs sont friands de détails concrets, les cépages, les méthodes, les prix, la conjoncture, la concurrence, etc.

Pour situer les choses, la moyenne australienne est une exploitation de 300 ha, qui donnent autant que 600 ha ici, soit dix fois Mattes, vu les rendements, qui vend en général son raison à une winery (une cave, appartenant à un grand groupe, type Pernod Ricard). les cépages sont du type syrah, cabernet, carignan aussi, viognier, etc. Le plus grand marché est la Chine pour eux. La prix d'une vigne est environ 2.5 fois ce qu'elle est ici, environ 30.000 €/ha, donc j'ai en face de moi des millionnaires à 100 millions d'€, et quelle simplicité. J'apprendrais plus tard que parmi eux, un couple a une maison dans les corbières, ou ils viennent une fois tous les deux ans, pour quinze jours !!

Que retenir d'eux, dans leur franchise d'hommes de la terrre, et tout ? d'abord, que les raisins commencent à voir leur prix baisser, donc la plupart veulent maintenant faire des vins, pour la valeur ajoutée. Deusio, s'ils jugent mes vins bons sinon excellents (viognier, chardonnay, chevreuse), et approuvent ma stratégie du me too product, leur style est parfois différent (cabernet plus léger, à boire dans l'année suivante), mais ce sont des hommes de coeur, et ce fut un immense rafraichissement : des vignerons, parfois âgés, toujours dynamiques et enthousiastes, m'encourageant. Mais ils s'étonnent aussi de ce que nous acceptons tant de règles stupides, et de choses, "alors que nous devrions faire "the french Revolution". Oui, la Révolution !!!!bravo, les esprits libres.

Autre point qui m'a marqué. Mais leur vision m'intéresse. Ils ont trouvé nos vins ridiculeusement bon marché, en australie, le chevreuse serait au moins à 25 €, le viognier à 15 €, ce qui signifie bien qu'ils n'ont pas encore senti la concurrence féroce..et qu'il s'agit d'un marché neuf.

Nous nous quittons, sur des promesses de contacts ultérieurs, d'échos de presse, et peut être de demandes de contacts d'importateurs australiens...!!! why not.

L'autre groupe, l'apres midi, différent, bien sûr, de touristes, jeunes je trouve du danemark, souriants, les dents blanches, croquant les vins, le soleil, nous honorent de leur visite. Et la, bien sûr, nouvel enseignement, ce sont les vins les plus "travaillés", type chevreuse et chardonnay en fûts qui ont leur préférence, et qu'ils apprecient particulièrement....

Ah, oui, dans cette semaine occupée, surchargée, mardi matin, nous avons fait les assemblages finaux de l'Apollon 2008 et du BF. Oui, ce seront de grands vins. Une nouvelle étape, vers quel futur ?