Que puis je dire de ces vendanges, le 28 septembre, deux jours après leur fin ? Elles ont été courtes, intenses, sous un ciel clément qui a changé dès qu'elles furent terminées.
Certes, je n'en connais pas encore la donnée la plus importante, le volume. Surtout après le volume décevant de l'année dernière, il peut constituer un motif d'inquiétude. J'ai une idée, nous verrons. Mais deux choses ont marqué : la sécheresse estivale, et à la fin des vendanges, l'apparition d'une nouvelle bestiole, un ver percant le grain de raisin, dont le jus s'écoule. Des confrères ont vu leur récolte diminuer par deux, car sa vitesse est rapide. A Mattes, il est apparu en deux jours.
Sans oublier le mildiou du printemps. Certains n'ont rien récolté sur 2 ha ! inversement, des gens en bio ont eu une récolte satisfaisante. Cela démontre encore une fois que le vin, ce n'est ni une affaire de terroir, un peu de sol, mais surtout une affaire de vignerons ! aidé ou non par le Ciel.
Est ce que cette année sera parfaite ? sans doute nous aurions plus attendu pour les mourvèdres et les cabernets, que les pluies finales avaient rafraîchi. Nous verrons.
Pour l'essentiel, il a fallu s'occuper des cinq prochaines années, de papiers à faire, de gens à voir dans cette époque troublée, les experts apportent leurs lumières. Une étape marquante fut aussi l'assemblage de quelques nouveaux vins, à savoir le Dionysos 2019, le BF et l'Apollon à venir, ainsi que le Chardonnay.
Voici quelques images prises au vol de ces deux semaines !
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