Commercialement, 2012 a bénéficié du volume important de
la récolte 2011. Nous avons commercialisé 3100 hl, contre 2230 l’année
précédente. En volume, les ventes en bouteilles réprésentent un volume de 500
hl, mais plus de la moitié du chiffre d’affaires, qui devrait atteindre en 2012
un record, autour de 450.000 €
Sur le plan commercial, les ventes bouteilles, après
avoir chuté fortement en 2010 en particulier à cause des marchés export en
crise (USA) ou du déstockage, ont marqué une amélioration en quantité (+26%),
sans rejoindre encore les années antérieures. Avec un prix moyen de 3.95 €
contre 4.60 € en 2011. Ceci traduit un certain redémarrage des ventes export
(15 % en 2012), qui avaient fortement chuté en 2011, du fait de la crise au USA
et au Japon. Pour la première fois, des ventes significatives ont été faites en
Chine. Les ventes en France 4° trimestre ont été résistantes et satisfaisantes.
Les prix vrac sont encore
inférieurs à ce qu’ils étaient en 1998, même s’ils ont marqué une légère hausse
en fin d’année. Les conditions de commercialisation ont été difficiles jusqu’à
fin septembre, quand il est apparu que la récolte 2012 ne serait pas ce qui
était espérée chez beaucoup. En une courte semaine, fin septembre, apres 9 mois
de patience active, nous avons commercialisé 1400 hl, à des prix convenables.
Nos stocks sont en légère baisse, et représentent un peu plus d’une année
récolte à ce jour.
Dans ces conditions, il
nous a paru opportun d’engager dès fin septembre un programment
d’investissement significatif, incorporant une nouvelle plantation pour 25.000
€, un tracteur pour 35.000 €, des cuves inox pour 25.000 € notamment. Cela
permettra de conserver un fort niveau d’investissements et d’amortissements
avant le défi des années à venir, et de subventions intéressantes. Le niveau
actuel des taux d’intérêts et le niveau de l’endettement LT sont autant
d’encouragements. Soit un montant global d’environ 100.000 €. Oui, la
viticulture a besoin de capitaux importants.
Les cuvées 2012 ne sont pas encore prêtes, mais les premières dégustations laissent entrevoir des blancs excellents, avec une bonne acidité, et pour les rouges, un côté fruité, vif, assez complexe, qui devraient permettre des assemblages intéressants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire