samedi 19 janvier 2013

FRANCOIS ADHEMAR DE MONTEIL

En 1991, une de nos premières cuvées CHEVREUSE fut dédiée à ANNE JOSEPHINE DE SABRAN, propriétaire du domaine de 1787 à 1848, pendant donc 61 ans, un bail !! Elle meme l'avait hérité de son mari, FRANCOIS LOUIS AYMAR de MONTEIL (1725-1787), qui le tenait de son père. Lui même en fut propriétaire de 1762 à 1787.

Ce personnage m'était inconnu, le hasard a fait que je m'intéresse à lui, par une question à moi posée, et j'avoue que son Destin fut loin d'être médiocre, il est même étonnant à bien des égards.

Voici son histoire, qui s'enrichira au fil du temps.


François-Aymar de Monteil descend de la famille de Monteil, une famille noble du Dauphiné, dont l'origine remonte au XIIIe siècle[2]. Il est le troisième fils de Balthazar Aymar de Monteil, marquis de Durfort, seigneur du Pouzin, baron du Lac, et de Marie-Françoise Faure de La Farge. Ses parents se marient le 4 novembre 1715. De cette union naissent :

  • Charles-François-Just de Monteil, marquis de Monteil, baron du Lac, maréchal des camps et armées du roi, ambassadeur de France en Pologne
  • Anne-Antoine de Monteil
  • François-Louis de Monteil , seigneur du Lac, Ville-Falze, Mattes, Roquefort et Montpezat
  • N... de Monteil, vicomte de Monteil, capitaine, colonel des Gardes suisses, , il épouse une Mlle de Lévis-Mirepoix.

Carrière dans la Marine royale


Monteil entre jeune dans la Marine royale et intègre une compagnie de Gardes de la Marine en 1741, à l'âge de seize ans. Il est promu au grade de lieutenant de vaisseau en 1756, au début de la guerre de Sept Ans. Il reçoit un brevet de capitaine de vaisseau en 1762. Il participe à la bataille d'Ouessant, le 27 juillet 1778, en tant que commandant du vaisseau Le Conquérant, de 74 canons. Son vaisseau est le troisième dans la ligne de bataille française et il est blessé au cours de ce combat. Il est promu chef d'escadre en 1779. En avril 1780, il commande Le Palmier au combat de la Dominique. Il est le matelot de La Couronne (80), le vaisseau amiral du comte de Guichen.

Lorsque le comte de Grasse retourne en France, pour raisons de santé, suivi du comte de Guichen - au mois de juillet 1780 - de Monteil se voit confier la responsabilité de la flotte française dans les Antilles, et reçoit le commandement d'une escadre de neuf vaisseaux. En août de la même année, toujours à bord du vaisseau Le Palmier (74), Monteil prend le commandement de la flotte française dans les Indes occidentales, et reçoit pour mission d'inciter les autorités espagnoles présentes sur place à prendre un rôle plus actifs dans les combats contre la Royal Navy britannique.

Il commande une escadre française composée de cinq vaisseaux de ligne : Le Palmier, son vaisseau amiral, L'Intrépide (74), Le Destin (74), et Le Triton (64), ainsi que de deux frégates. Il accompagne les 10 navires espagnols transportant des troupes placées sous les ordres du général de Galvez et débarque 700 soldats français, contraignant la garnison anglaise à capituler rapidement à Pensacola.

De Monteil commande Le Languedoc (80), capitaine du Plessis-Parscau, et dirige l'arrière-garde française lors de la bataille de la baie de Chesapeake, également appelée bataille des capes des Virginie. En septembre 1781, les vaisseaux sous ses ordres s'emparent de deux bâtimens anglais le HMS Unicorn, une frégate de 28 canons et le HMS Gayton, un brick de 18 canons, en plus de deux embarcations américaines qui avaient été capturées par des corsaires.

Il est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en novembre 1781. Il se distingue à nouveau pendant la capture de Saint-Christophe en janvier 1782. Il est promu lieutenant général des armées navales le 8 février 1783. Il s'agit alors du deuxième grade le plus élevé dans la Marine, en dessous de celui de vice-amiral. Il meurt le 10 septembre 1787, au château de la Couharde (La Queue-les-Yvelines), à l'âge de 62 ans

(extrait WIKIPEDIA).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire