Depuis le changement de cuisinière, je suis plus souvent "volontaire désigné d'office" le dimanche matin, avec quelques regrets, car cela me mange une partie de mon dimanche matin, en général bien réglé. Bref, contre mauvaise fortune....
Aujourd'hui, une vieille recette berrichone, le pâté de pommes de terres, un sauté de volaille avec des légumes (fenouil, poireau, carottes), facon bressane, une mini crique lyonnaise, enfin une gênoise, qui cette fois (2° essai) n'est pas restée "montée" comme la semaine dernière, sans doute le choix de la farine, plus compacte ? Mystères de la pâtisserie.
Par curiosité au moins professionnelle, j'avais préparé deux bouteilles récemment embouteillées, et disponibles, le Rosé Duc de Narbonne 2012, ainsi que le CLOS REDON 2011.
a) rosé.
Je l'avais goûté bien des fois depuis les vendanges, mais le découvrir en bouteilles, "fini", m'a surpris. La couleur est très "provencale", légère, et très pâle, comme je l'aime. Au nez et en bouche, il a des notes d'agrumes plaisantes, type pamplemousse, une bonne attaque, et la persistance est bonne. Immédiatement, je me suis senti transporté ailleurs, sur un coin du Var ensoleillé, pour un pique nique improvisé. Tres bien.
b) le clos redon 2011.
Là aussi, surprise, car ce vin, je l'avais goûté des dizaines de fois, notamment pour décider de l'assemblage, car il vient de deux cuves différentes de syrah..sur les 4 produites en 2011 à Mattes. Et pourtant, un vrai choc, jeudi dernier à l'ouverture, où je le jugeais "dans la ligne" des millésimes précédents, mais "sans génie", pensant même m'être trompé, ou victime d'un accident entre la dégustation de jadis et la bouteille du jour. Peut etre j'y pense aussi, parce ce même jeudi, en même temps, j'ouvrais aussi une bouteille arrivée en meme temps, le DIONYSOS 2011. Et celui ci me surprit en bien, une sorte d'exaltation, "magnificat anima mea", avec un nez très spécial, oriental, épicé, pas garrigué, très curieux, un bon équilibre, une fraîcheur, et surtout ce qui m'amusa, avec une légéreté remarquable pour un vin qui fait 14.8°C. On lui en aurait donné 12°. Pas du tout le côté lourd et chaud des grands grenaches du Roussillon et de Châteauneuf, mais une légéreté "transparente", un gaze de dentelles..17+
Bref, j'avais goûté le CLOS REDON, mais sans crier gare. Ce n'est que dimanche, donc presque 3 jours après, qu'en reprenant la bouteille à demi entamée, que je retrouvais le côté unique que j'avais perçu à l'assemblage, réglisse, souplesse, nez et goût, assez uniques, longeur..Bref un très grand Vin, mais qu'il conviendra soit d'attendre 10 ans, soit d'ouvrir longtemps à l'avance, si on veut l'apprécier dans sa plénitude aujourd'hui. Là aussi, le fruit l'emporte, mais c'est une des syrahs les plus intéressantes, et de haut niveau, que Mattes ait produites. Je serais bien curieux de savoir ce qu'il sera dans 20 ans. 18+/20
A votre santé,
La vraie recette berrichonne, à la pâte feuilletée, mais un filet d'huile olive sans doute serait aussi OK
En provenance de la maison LARNICOL (MOF), chocolatier et biscuitier, un essai "grains de raisin".
Ca ressemble à des petits oeufs de Paques, mais ce sont probablement des raisins de corinthe, macérés dans du vieux marc dont je ne connais pas la provenance, ou un mélange d'eaux de vie, probablement, ensuite enrobés de sucre glace et chocolat, ca croque, c'est fin , "ca se mange sans faim", et ca laisse un gout agréable en bouche, point trop sucré. 18+/20
Bref, des smarties de vigneron !! par contre les moules, nougatines habillées de chocolats, ne m'ont pas emballé. Très moyen. 11/20
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